Effets du cannabis: les 7 dangers à connaître

effets du cannabis: les 7 dangers à connaître

effets du cannabis: les 7 dangers à connaître

Les effets du cannabis sont-ils aussi bénins que l’on veut bien le croire ?

 

En France, la consommation du cannabis est très répandue : plus de 12 millions de français affirment ainsi avoir consommé du cannabis durant leur vie. Et si près de 4 millions d’individus en consomment actuellement, 1,2 millions en consomment régulièrement c’est-à-dire au minimum 10 fois par mois.

Ces chiffres montrent le phénomène qu’est devenu le cannabis en France. Qu’est ce qui incite à la consommation de cette drogue dite douce et quels sont les véritables effets du cannabis ? Voyons ce qu’il en est vraiment.

 

1- Les effets du cannabis recherchés par le consommateur:

 

En 2013, selon les estimations, 181,8 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans consomment du cannabis à des fins non médicales dans le monde.

 

Savez-vous qu’en France, 40% des jeunes de 17 ans ont déjà expérimenté le cannabis. Plus parlant encore en terme de précocité : 38% des jeunes de 15-16 ans scolarisés déclarent avoir déjà consommé du cannabis !

 

Si les garçons sont plus consommateurs que les filles, la consommation de cette drogue est courante voire banale chez les plus jeunes. S’agit-il de quelque chose d’innocent, d’un effet de mode ou est-ce l’expression d’un malaise ?

 

Le principal effet recherché par les consommateurs de cannabis est une certaine euphorie, caractérisée par une sensation de bien-être, d’insouciance et de calme.

 

Globalement, une personne qui consomme un psychotrope ou une drogue comme le cannabis est à la recherche de deux choses qui peuvent être concomitantes : il peut s’agir de la recherche du plaisir ou d’une baisse d’un inconfort psychologique ou interne.

Le cannabis peut aussi avoir ces effets sur le consommateur :

  • tendance à parler plus que d’habitude ou envie spontanée de rire;
  • différences de perception : les couleurs paraissent plus éclatantes et les sons plus distincts;
  • sentiment d’être plus ouvert d’esprit, plus créatif et même imaginatif;
  • augmentation de l’appétit;

La durée des effets du cannabis peut beaucoup varier d’une personne à l’autre. Elle dépend aussi de la quantité de cannabis consommée. Il faut savoir que l’on peut détecter le cannabis dans le sang d’une personne jusqu’à 3 semaines après la consommation.

Il s’agit d’une plante dont on consomme différentes parties un peu partout dans le monde, en fonction des habitudes de consommation.

Elle porte alors différents noms : marijuana (dans ce cas, ce sont les feuilles du cannabis que l’on fume), « joint » (cigarette roulée à la main dans lequel le cannabis peut ou non être associé au tabac), haschich (résine du cannabis)…

Depuis quelques années, on retrouve également sur le marché noir du cannabis sous forme synthétique, appelé cannabinoïde de synthèse qui est produite dans des laboratoires « clandestins ».

C’est la THC ou tétrahydrocannabinol qui est la substance qui provoque ces effets chez la personne consommant du cannabis. Il s’avère que le taux de THC a augmenté dans le cannabis ces dernières années,. Il est donc impossible de connaître la qualité et la composition exacte du cannabis et de ses dérivés achetés de manière illégale.

Contrairement à d’autre drogues, le cannabis engendre peu de dépendance physique ou de décès par overdose sauf dans des cas de problèmes cardiaques.

On le sait, certains effets du cannabis à court terme sont moins agréables :

  • baisse de la concentration et de la mémoire;
  • modification de la perception du temps et de l’espace. Ces effets peuvent causer beaucoup d’anxiété;
  • gonflement des vaisseaux sanguins (par exemple, yeux rouges);
  • assèchement de la bouche et de la gorge;
  • somnolence;
  • augmentation du rythme cardiaque;
  • mauvaise coordination des mouvements et manque d’équilibre.

Les effets du cannabis peuvent être ainsi très concrets : malaise, intoxication aiguë (ce que l’on nomme « bad trip »), qui peut se traduire par des tremblements, des vomissements, une impression de confusion et d’étouffement.

 

Mais cela peut avoir aussi l’effet inverse à celui recherché en provoquant une crise d’angoisse très forte.

 

Lors d’une consommation régulière, certains effets sont ainsi loin d’être anodins et révèlent un usage problématique, donc nocif. Rentrons réellement dans les vrais dangers du cannabis.

effets du cannabis 2

2- Les vrais effets du cannabis: les dangers

 

  • Problèmes de concentration et de mémorisation

Le cannabis réduit les capacités de mémoire immédiate et de concentration chez les consommateurs pendant le moment où ils sont sous l’emprise de cette drogue. En fait, la perception visuelle, mais aussi la vigilance et les réflexes peuvent être altérés.

 

En cas de consommation régulière, cela peut notamment perturber l’apprentissage scolaire ou avoir des effets négatifs dans le travail (capacité de travail, comportement inadapté…).

 

Chez les adolescents, dont le cerveau est plus vulnérable au cannabis que celui de l’adulte, cela peut même perturber le développement normal du cerveau. Les adolescents consommateurs de cannabis réguliers montrent une série de déficits cognitifs, y compris des troubles de l’attention, de l’apprentissage et de la mémoire, et une incapacité à échanger des idées ou des réponses.

 

Des études ont montré que les consommateurs ont 2,3 fois plus de risque de quitter de manière prématurée le système éducatif par rapport aux non consommateurs.

 

  • Maladies respiratoires

 

Il existe également un vrai risque respiratoire.

En effet, la fumée du cannabis contient des substances cancérigènes comme celle du tabac : elle est donc toxique pour le système respiratoire.

Chez les fumeurs de cannabis, la fréquence d’apparition de pathologies comme les bronchites chroniques, les infections pulmonaires ou encore les cancers du poumon, laisse supposer un lien entre la fumée de cannabis et toutes ces maladies.

Il existe peu d’études sur les effets du cannabis, en fonction de la façon dont il est consommé et qui peut être variée. Mais il faut savoir qu’en Europe, où la consommation concerne surtout la résine du cannabis (qui est sécrétée par la plante lors de la saison de la floraison), cette résine est mélangée parfois avec du tabac et peut-être coupée avec du henné, du cirage ou d’autres substances plus ou moins toxiques.

 

  • Dépendance psychique

 

Savez-vous que 10% des consommateurs réguliers de cannabis seraient dépendants ? 

 

Il ne s’agit pas de dépendance physique, contrairement à l’alcool par exemple qui entraine une dépendance physique et psychologique.

On parle de dépendance psychique, dans le cas où les préoccupations du consommateur sont centrées sur l’obtention et la consommation du produit, ce qui provoque l’isolement social et la perte de motivation.

Les critères incluent également les notions de tolérance (s’habituer à la substance et avoir besoin d’en prendre plus pour obtenir le même effet) et les symptômes de sevrage (symptômes liés à l’arrêt de la consommation).

 

Hors, la gravité de celle-ci dépend de l’importance de la consommation mais aussi de la qualité du produit ingéré.

 

L’addiction s’installe lorsque la personne ne maîtrise plus sa consommation, même si elle peut avoir des conséquences néfastes sur sa vie (comportement altéré, effet sur l’entourage…) ou crée une souffrance.

 

L’addiction correspond au moment où l’usage répété devient une nécessité au point qu’il occupe un espace important dans les pensées et, de façon générale, dans la vie d’une personne. On parle alors d’ « être accro ». Ce phénomène peut être favorisé par la survenue d’événements ou de séries d’événements difficiles. Ceci pourrait favoriser l’instauration de certains conditionnements, par le soulagement ressenti par le fait de consommer du cannabis, par exemple.

 

 

  • Baisse de la fertilité

Les effets du cannabis dont on parle moins concernent un impact négatif sur la fertilité masculine et féminine.

Cela peut entraîner une moindre qualité du sperme et rendre infertiles des hommes déjà peu fertiles. Ainsi, l’étude en 2003 du sperme de 22 hommes fumant du cannabis 4 fois par semaine depuis 5 ans, a montré la présence de spermatozoïdes moins nombreux, présentant un comportement anormal (trop actifs, ils avaient ainsi beaucoup moins de chances d’arriver à atteindre l’ovule et donc de féconder celui-ci).

Chez les femmes, cela pourrait également entraîner des effets sur les spermatozoïdes dans les voies génitales: on retrouve aussi un taux élevé de THC dans les voies génitales féminines.

 

  • Risque pour la conduite

L’usage de cannabis modifie l’appréciation du risque et impliquent une prise de risques ce qui est très dangereux pour la conduite.

On a toutefois du mal à établir la part exacte du cannabis dans les accidents de la route, pour plusieurs raisons : le cannabis, on l’a vu, persiste en quantités décelables dans l’organisme bien au-delà de la période d’effet aigu. Par ailleurs, les tests simples de contrôle pour le cannabis ne sont pas aussi répandus que pour l’alcool. Enfin, les contrôles de police se résument souvent à tester le niveau d’alcoolémie.

Diverses études montrent que la consommation de cannabis perturbe de manière significative la stabilité de la conduite. Le risque d’accident est doublé en cas de consommation de cannabis (quelle que soit la dose consommée). Le risque encouru par les consommateurs d’alcool (toutes doses confondues) est multiplié par 8. Pire : en cas de consommation simultanée d’alcool et de cannabis, les risques sont alors démultipliés et le risque d’accident est multiplié par 16.

La part attribuable au cannabis dans l’ensemble des décès par accidents de la route serait de 2.5 %, ce qui correspond, en France, à 180 morts par an. A cela s’ajoute un risque accru d’être tué même si l’on n’est pas responsable de l’accident, de l’ordre de 50 morts par an, pour un total de 230 morts par an.

L’usage de cannabis modifie l’appréciation du risque et impliquent une prise de risques ce qui est très dangereux pour la conduite.

On a toutefois du mal à établir la part exacte du cannabis dans les accidents de la route, pour plusieurs raisons : le cannabis, on l’a vu, persiste en quantités décelables dans l’organisme bien au-delà de la période d’effet aigu. Par ailleurs, les tests simples de contrôle pour le cannabis ne sont pas aussi répandus que pour l’alcool. Enfin, les contrôles de police se résument souvent à tester le niveau d’alcoolémie.

Diverses études montrent que la consommation de cannabis perturbe de manière significative la stabilité de la conduite. Le risque d’accident est doublé en cas de consommation de cannabis (quelle que soit la dose consommée). Le risque encouru par les consommateurs d’alcool (toutes doses confondues) est multiplié par 8. Pire : en cas de consommation simultanée d’alcool et de cannabis, les risques sont alors démultipliés et le risque d’accident est multiplié par 16.

La part attribuable au cannabis dans l’ensemble des décès par accidents de la route serait de 2.5 %, ce qui correspond, en France, à 180 morts par an. A cela s’ajoute un risque accru d’être tué même si l’on n’est pas responsable de l’accident, de l’ordre de 50 morts par an, pour un total de 230 morts par an.

  • Développement de l’apparition de cancer

La consommation de cannabis pourrait être liée à une augmentation de certains cancers.

 

Le cannabis fumé entrainerait un risque plus élevé d’apparition du cancer du poumon, pour plusieurs raisons : le THC dilate en effet les bronches et les alvéoles pulmonaires et l’inhalation est plus longue.

Une étude de 2008 a montré que la consommation de cannabis multipliait par 5,7 le risque de cancer du poumon chez les gros consommateurs de cannabis (un joint par jour pensant 10 ans).

 

Les consommateurs réguliers de cannabis auraient aussi plus de risque de développer un cancer des voies aériennes supérieures (nez, sinus, larynx) en particulier quand le cannabis est associé au tabac.

 

  • Apparitions de troubles psychiques

 

La consommation de cannabis peut parfois être impliquée dans l’apparition ou l’aggravation d’un trouble psychique. On distingue :

– des troubles aigus ou transitoires : on parle de psychose toxique quand la consommation de cannabis implique une perte de contact avec la réalité caractérisée par des convictions paranoïaques, des délires, voire des hallucinations auditives.

– des troubles persistants : Les personnes atteintes de troubles liés à l’usage du cannabis présentent également des taux plus élevés d’anxiété, de troubles de la personnalité et du comportement, de troubles de l’alimentation et d’anxiété.

 

Le cannabis n’est donc pas une drogue si douce ! Un usage intense provoque inévitablement des conséquences négatives pouvant aller jusqu’à la dépendance et des effets à long terme sur la santé.

Il existe d’autres moyens plus naturels et moins toxiques pour réduire votre stress. Ces méthodes sont beaucoup plus efficaces à court et long termes.

 

 

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