Arrêter le Cannabis : 7 conseils pour stopper sa consommation

A l’heure où le cannabis fait débat dans un but thérapeutique dans certains cas précis, les inquiétudes sur cette substance ont bien lieu d’être et justifient qu’on vous livre des conseils pour arrêter le cannabis définitivement.

Il est important de définir clairement cette substance. Vous verrez pourquoi le cannabis est dangereux et les effets néfastes qu’il provoque. Enfin, et c’est le but ici, on vous donnera les meilleures astuces pour stopper définitivement votre consommation de cannabis.

 

Le cannabis qu’est ce que c’est ? 

Le cannabis est la drogue illégale la plus largement consommée en France. Cette consommation touche tous les âges et tous les milieux sociaux.

Mais quel composant fait du cannabis une plante si addictive lorsqu’elle est consommée ? Le cannabis contient une substance appelée THC (ou Delta-9-tétrahydrocannabinol) qui va avoir des effets psychotropes. Les substances psychoactives sont des produits qui agissent sur le cerveau comme stimulants, perturbateurs ou dépresseurs.

 

CBD et THC une différence qui change tout

 

Il faut savoir que le THC va créer une dépendance psychique et non physique. Certains consommateurs ressentent un syndrome de manque à l’arrêt de la consommation. Les effets néfastes pour la santé sont très nombreux et bien présents.

 

Le CBD (cannabidiol) est une autre molécule provenant du cannabis. Elle en est extraite car elle est non psychoactif et c’est le CBD qui parfaitement dosé va éventuellement servir à des fins thérapeutiques. Aussi il n’est pas associé aux sensations causées par le THC.

Contrairement au CBD,  le THC est une substance psychotique dangereuse, directement lié aux récepteurs du cerveau, elle va chez le consommateur venir crée des sensations d’euphorie, souvent décrite comme une impression de « planer »

De plus les usagers du cannabis ont tendance à augmenter régulièrement leur dose pour obtenir les mêmes effets car la consommation courante conduit à une tolérance de l’organisme. Plus la dose de THC consommée est importante plus les signes sont importants. Les séquelles sur le long terme sont nombreuses et parfois irréversibles.

 

 

 

 

 

 

Les risques sur la santé

 

Les complications s’installent progressivement et plus le sujet est jeune plus les conséquences sont nombreuses. La consommation de cannabis touche différentes parties du corps de manière plus ou moins grave.

Les principaux symptômes possibles lors de la consommation et après la consommation :

 

Atteinte CEREBRALE :

 

  • trouble de la concentration
  • perte de mémoire ou difficulté à mémoriser
  • ralentissement dans la coordination motrice

 

 

Atteinte de la CAVITE BUCCALE

 

  • Coloration de l’émail
  • érosion dentaire
  • risque majoré de caries
  • troubles sensoriels
  • mycoses buccales
  • risque de perte de dents précoce

 

Atteinte du CŒUR ET des POUMONS

 

  • tachycardie
  • élévation de la tension artérielle
  • augmentation de la fréquence respiratoire

 

Sans oublier que les sujets sont plus vulnérables aux maladies et aux virus. Une tendance a l’isolement et une perturbation du contrôle des émotions peut aussi être rencontrer chez ces personnes

Plus d’une raison qui devrait pousser à arrêter la consommation. Mais comment mettre fin a une habitude aussi ancrée, voir même associée a une notion de plaisir ?

Alors vous voulez mettre un terme au cannabis mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Pas de panique nous allons vous proposer 7 astuces pour vous aider à arrêter.

7 astuces pour arrêter le cannabis 

 

Nombreuses sont les méthodes et bien sur chacun adopte celles qui lui sont le plus adaptées.

Les 7 que nous allons vous présenter ont été les plus récurrentes et pertinentes proposées par les équipes d’addictologie qui soignent des anciens consommateurs.

 

 

  1. FAIRE UNE LISTE DE SES MOTIVATIONS :

 

 

Premièrement vous devez vous poser les bonnes questions. C’est la question du « pourquoi ? » qui dans un premier temps être posée. Savoir pourquoi vous fumez. Est-ce la conséquence d’une influence ? Pourquoi avez vous continuez ? Quel plaisir éprouvez vous en fumant ?

 

Deuxièmement, vous devez réfléchir à vos motivations pour arrêter. Pourquoi voulez-vous arrêtez votre consommation ? Si vous souhaitez diminuez progressivement ou d’un seul coup ?

 

Faire le point est important pour reconnaître les choses qui vous motivent et vous stimulent afin d’arrêter.

 

 

  1. ETABLIR UN JOUR J 

 

Après avoir fait le point sur vos motivations, choisissez votre jour J. Essayer de le définir dans une période dans laquelle vous ne subissez pas trop de stress.

Rappelons que pour le cannabis il n’y a pas de sensation de manque aussi forte que pour l’arrêt du tabac.

 

 

  1. EVITER LA COMPAGNIE DU FUMEUR

 

 

On ne parle pas ici de s’exclure de toute vie social ou de ne plus voir ses amis fumeur mais juste de s’éloigner des tentations dans un premier temps. L’odeur spécifique ou même le fait de voir d’autre personne fumer du cannabis peut déclencher des envies. Renouer avec d’anciens amis ou aller vers de nouvelles personnes aux cadres de vie plus sain, car l’influence tient une place primordiale dans nos décisions. Ces différentes rencontres vous permettront en plus de développer et d’élargir votre cercle social et de développer la vie sans cannabis mais avec tellement d’autres choses !

 

 

  1. CHANGER SES HABITUDES

 

Saviez vous que certaines études scientifique affirment qu’il faut seulement trois semaines au cerveau pour changer ses habitudes ? Changer ses habitudes c’est d’abord s’éloigner des mécanismes. Eviter dans un premier temps les choses qu’on associe directement à la consommation de cannabis : apéritif, soirée « fumette », etc…

Il faut rompre progressivement avec tout ce qui vous renvoie à l’image du cannabis.

 

 

 

 

  1. RENOUER AVEC D’AUTRES LOISIRS QUI FONT DU BIEN 

 

Et si vous aviez négligé les petites activités qui vous font du bien ?

Le cannabis est un cercle qui peu à peu se referme sur vous même.

C’est sûrement sans même vous en rendre compte que le cannabis était devenu votre seul centre d’intérêt. Vous devez vous rouvrir à des moments oubliés comme retrouver la pratique d’un sport apprécié, d’activité en groupe ou même le bonheur de passer du temps en famille. Enfin vous allez apprécier retrouver le contrôle de votre vie.

 

  1. LE CANNABIS UN BUDGET NON NEGLIGEABLE

 

Le cannabis a un coût et cet argent peut servir à faire d’autres choses positives pour votre vie.

Et si vous preniez l’argent dépensé en cannabis par semaine ou par mois pour vous offrir quelque chose ou faire plaisir à vos proches.

 

  1. DEMANDER DE L’AIDE AUX PROFESSIONNELS

 

Pour certains plus que pour d’autre l’arrêt sera difficile.

Plusieurs facteurs comme le stress ou bien une mauvaise nouvelle peuvent faire baisser votre motivation.

Parfois les mauvais reflexes reviennent. De longues semaines sans consommation puis du relâchement et ainsi de suite. Si vraiment les rechutes s’accumulent il est possible d’aller voir un professionnel de santé qui vous suivra et vous conseillera. Vous pouvez discuter de vos difficultés avec votre médecin traitant ou un addictologue.

 

Une méthode complète pour aider au sevrage du cannabis et également pour arrêter le tabac sera proposée par l’Académie Santé Positive.

Pensez à vous inscrire par mail sur la page d’accueil pour être tenu(e) informé(e).

 

 

Les maladies du sommeil: 4 grandes maladies et leur remède

Les maladies du sommeil sont des troubles très fréquents. Cela est d’autant plus préoccupant que le sommeil est un des piliers fondamentaux de la bonne santé.

Les maladies du sommeil peuvent être fluctuantes au cours de la vie, ou s’installer de façon plus longue.

La quantité de sommeil nécessaire est en moyenne de 7 à 8 heures. Cette durée varie selon l’âge, le sexe et l’individu lui-même. Nous ne sommes pas tous égaux en besoin de sommeil ! Alors que certains n’ont besoin que de 6h de sommeil pour récupérer, d’autres se lèvent péniblement s’ils ne bénéficient pas de leur 9h quotidiennes.

Malgré leur fréquence élevée, les maladies du sommeil ne sont pas à négliger. Elles entrainent de véritables handicaps chez les personnes concernées, la journée mais également la nuit. A long terme, si elles ne sont pas traitées, les maladies du sommeil peuvent également entrainer des troubles plus importants, comme la dépression ou les troubles anxieux.

 

Alors, quelles sont ces maladies et comment les traiter ?

 

La maladie du sommeil la plus fréquente : l’insomnie

Qu’est-ce que c’est ?

L’insomnie est une maladie du sommeil définit par un manque de quantité du sommeil, c’est-à-dire une diminution du nombre d’heure de sommeil. Il peut s’agir de difficultés à s’endormir, de réveils nocturnes ou réveils matinaux avec difficultés pour se rendormir.

L’insomnie peut être également définit par un manque de qualité du sommeil, avec un sommeil léger et non récupérateur. Elle touche 30% des adultes au cours de leur vie et 10% d’entre eux présentent une insomnie chronique.

Il s’agit avant tout de l’appréciation de chaque individu et l’insomnie n’est pas mesurée en termes d’heure de sommeil. C’est à chacun de déterminer sa limite.

L’insomnie peut avoir des retentissements importants sur la vie quotidienne : fatigue, troubles de la concentration, irritabilité, modification de l’humeur, maux de tête.

Cette maladie du sommeil, bénigne, n’est pas à négliger !

 

 

 

 

 

 

Comment la traiter ?

Il convient d’abord de bien définir l’insomnie, afin d’évaluer son retentissement, sa sévérité, et ses caractéristiques.

  • Existe-t-il des circonstances déclenchantes ?
  • Comment évolue l’insomnie ? S’aggrave-t-elle ? Combien de soirs par semaine survient-elle ?
  • Avez-vous des traitements (médicaments) en ce moment ?
  • Est-ce des difficultés d’endormissement ou plutôt des réveils ? Les réveils apparaissent-ils pendant la nuit ou tôt le matin ?
  • Quel impact a l’insomnie sur l’emploi, sur les activités sociales ?

 

Après une enquête minutieuse, certaines stratégies peuvent déjà être mises en place. Par exemple, il peut s’agir de ne plus consommer d’excitant (café, sodas avec caféine) l’après-midi, éviter de faire du sport après 17h, modifier sa literie, sortir les animaux de compagnie de la chambre. Se coucher à des heures fixes, manger léger, éteindre les écrans au moins 1h avant le coucher sont des mesures qui contribuent à améliorer l’endormissement. N’hésitez pas à créer des petits rituels avant d’aller vous coucher, avec un déroulement précis de votre soirée : diner, prendre une douche, regarder la télévision, lire dans le lit… chacun sa routine du soir !

La méditation, la relaxation ou la sophrologie peuvent également s’avérer très efficaces. N’hésitez pas à trouver la technique qui vous convient le mieux.

En cas d’insomnie persistante, d’impact majeur sur les activités de journées et des troubles associés comme la dépression ou des troubles anxieux, une orientation vers un professionnel peut s’avérer nécessaire, afin d’initier une psychothérapie, voire mettre en place un traitement de très courte durée.

 

 

 

 

 

 

 

 

La maladie du sommeil méconnue : l’hypersomnie

Qu’est-ce que c’est ?

A l’inverse de l’insomnie, l’hypersomnie est une augmentation de la quantité de sommeil. C’est une maladie du sommeil qui peut aussi entraîner des somnolences dans la journée très fortes voire des endormissements spontanés. Rare, l’hypersomnie peut entrainer des conséquences néfastes et désagréables chez les personnes concernées. On distingue les hypersomnies primaires, c’est-à-dire la maladie d’hypersomnie, telle que la narcolepsie, des hypersomnies secondaires, qui sont un symptôme parmi d’autres d’une maladie.

La narcolepsie est une maladie du sommeil très rare, qui touche 0,02% de la population mondiale. Ses causes sont inconnues. Il s’agit d’un phénomène d’endormissement brutal et inopiné dans la journée. La personne est incapable de maitriser cet endormissement.

 

Les hypersomnies secondaires les plus fréquentes sont les hypersomnies liées à un trouble dépressif sévère, à la prise d’un traitement médicamenteux ou de toxiques (cannabis, alcool).

 

Comment la traiter ?

En ce qui concerne la narcolepsie, des aménagements sont nécessaires afin de limiter l’apparition des crises de somnolence : siestes fréquentes, modification de l’environnement scolaire ou professionnel. Des médicaments sont également disponibles, appelés « stimulants de l’éveil », pour lutter contre les symptômes.

Les traitements des hypersomnies secondaires passent par le traitement de la cause ou l’éviction des facteurs déclenchants. Il s’agit du traitement de la dépression (psychothérapie, antidépresseurs), éviction des toxiques.

 

Les maladies du sommeil les plus impressionnantes : les parasomnies

Qu’est-ce que c’est ?

Les parasomnies sont des maladies du sommeil qui regroupent plusieurs types de manifestations. Elles surviennent à différents moments au cours de la nuit.

Au cours du sommeil profond, plusieurs manifestations peuvent apparaître. Les plus connus sont le somnambulisme et les terreurs nocturnes.

Les somnambules peuvent accomplir des actes durant leur sommeil, sans en avoir conscience, et ne se souviennent jamais de l’épisode lors du réveil. Cela peut-être des actions simples, comme s’asseoir sur le lit, jusqu’à des déambulations. Les yeux de la personne sont ouverts. Ce trouble touche principalement les enfants, et ses causes sont mal connues. Il s’agit d’une manifestation bénigne, mais parfois dangereuse ! L’idée reçue selon laquelle un somnambule ne doit jamais être réveillé est fausse : il est tout à fait possible de réveiller une personne somnambule, surtout en cas de danger. Du fait de l’anxiété générée par ce réveil brutal, il est simplement déconseillé de le faire. Le somnambule peut facilement vous suivre et se recoucher tranquillement.

 

Les terreurs nocturnes sont des agitations, des gestes brutaux, des cris, associés à une sensation de peur intense, entrainant parfois une accélération du rythme cardiaque, des sueurs, des difficultés à respirer calmement. La personne ne se souvient pas de l’épisode d’agitation le lendemain.

 

Au cours du sommeil paradoxal, les rêves apparaissent, et des agitations très importantes peuvent survenir, des chutes de lit voire même des blessures, des paroles. Il s’agit de la réalisation du contenu du rêve ou cauchemar dans la réalité. Ces manifestations sont différentes des terreurs nocturnes, ne survenant pas au même moment dans la nuit. En cas de réveil, la personne peut se souvenir du cauchemar. Parfois, elle n’a aucun souvenir des événements de la nuit.

 

Comment les traiter ?

Ces maladies du sommeil sont des phénomènes complexes, et il n’existe pas de traitement propre. Sécuriser la maison, éviter le manque de sommeil, le stress et certains médicaments – principalement des somnifères – sont des actions pouvant prévenir partiellement les crises. Des traitements médicamenteux peuvent être proposés en cas de troubles sévères et entrainant des conséquences lourdes chez la personne concernée. Une consultation chez un spécialiste est nécessaire.

 

 

La maladie du sommeil qu’il faut rechercher : le syndrôme d’apnée du sommeil

Qu’est-ce que c’est ?

A rechercher à tout prix en cas de fatigue importante dans la journée ou de troubles du sommeil, le syndrome d’apnée du sommeil est une maladie du sommeil fréquente, qui touche 5 à 10% de la population générale. Elle est sous diagnostiquée. Il s’agit de pauses respiratoires au cours du sommeil, accompagnées ou non de ronflements. Attention, les ronflements ne signifient pas forcément qu’il existe un syndrome d’apnée du sommeil. A l’inverse, l’absence de ronflement n’élimine pas le syndrome d’apnée du sommeil. Il s’agit simplement d’un signe fréquemment associé. Ce trouble est plus fréquent chez les hommes et les personnes en surpoids.

Voici quelques éléments à rechercher en cas de doute :

  • Fatigue très importante la journée, avec des moments de somnolences entraînant des difficultés pour lire, regarder la télévision, pouvant entraîner des micro siestes
  • Des maux de têtes matinaux
  • Une irritabilité
  • Des troubles de la concentration et de la mémoire
  • Des troubles du désir sexuel
  • Des ronflements
  • Des pauses respiratoires pendant le sommeil
  • Des réveils nocturnes avec besoin d’uriner plus de 2 fois par nuit
  • Une sensation d’étouffement au cours du sommeil

 

Il s’agit d’une maladie du sommeil à ne surtout pas sous-estimer, entrainent sur le long terme des complications : hypertension artérielle, troubles cardio-vasculaires et cérébraux.

En cas de doute, un médecin vous proposera de réaliser une polysomnographie, permettant d’enregistrer les pauses respiratoires au cours du sommeil. Il s’agit d’un examen indolore, fiable, réalisé en milieu hospitalier ou à la maison.

 

Comment la traiter ?

Suivant la sévérité du troubles, plusieurs traitements peuvent être proposés, allant de la prothèse mandibulaire (petit appareil introduit dans la bouche) jusqu’à l’appareillage par ventilation positive. Il s’agit de porter un masque, semblable à un masque à oxygène, tout au long de la nuit. Ce masque souffle de l’air permettant de maintenant une respiration régulière et d’éviter ainsi les pauses.

En association, la perte de poids est indispensable en cas de surpoids. L’arrêt du tabac est également conseillé pour le sommeil et pour réduire les ronflements.

 

Le sommeil est un facteur essentiel de la bonne santé : il n’y a aucune raison de laisser s’installer des troubles du sommeil qui sont bien souvent liés à des mauvaises habitudes du quotidien (rythme de vie, excitants, tabac, alcool, écrans, sport le soir etc. ) .

Vous êtes le meilleur acteur pour votre santé, alors agissez et parlez-en à votre médecin si besoin.