Perdre du poids rapidement : les 7 dangers à connaître absolument

Perdre du poids rapidement fait rêver beaucoup de personnes surtout à l’approche de l’été ou d’un évènement important. Perdre du poids en un éclair, sans effort, c’est ce que promettent bon nombre de régimes « miracles ». Mais perdre du poids trop vite peut avoir de graves conséquences sur la santé.

« Perdre lentement et sûrement » devrait être la règle phare d’une perte de poids. Une perte de poids santé se fait sur le long terme grâce à de nouvelles habitudes saines et pour laisser au corps le temps de s’adapter.

Dans cet article, je vous révélerai une conséquence trop souvent méconnue d’une perte de poids rapide qui peut avoir de lourdes répercussions sur votre santé. Vous découvrirez ensuite 7 dangers d’une perte de poids éclair. Enfin, je vous dévoilerai les règles de base indispensables à appliquer pour perdre du poids définitivement sans danger pour votre santé.

 

1) Le ralentissement métabolique, une conséquence méconnue d’une perte de poids rapide 

Lors d’un nouveau régime, la motivation est à son comble, la restriction alimentaire bien supportée. Les jours s’enchaînent, les kilos s’envolent, on mange peu, on essaye de bouger le plus possible. Passé un laps de temps, le poids sur la balance se stabilise alors qu’on ne fait aucun écart. Pire, on reprend du poids alors que l’on continue à se priver. Mais que se passe-t-il donc ?

Le corps s’est adapté en ralentissant le métabolisme de base ; c’est-à-dire qu’il lui faudra moins de calories pour « survivre » au repos. Par exemple, si le métabolisme de base d’une personne est de 1700 calories, après plusieurs semaines à se nourrir de 1000 calories, le corps va apprendre à fonctionner avec seulement 1000 calories par jour. Les autres calories absorbées seront stockées sous forme de graisse en prévention d’une nouvelle période de famine. Pour perdre du poids, il faudra encore diminuer les calories, ce qui n’est pas possible sur le long terme.

Système immunitaire affaibli, fatigue excessive, perte de cheveux, système digestif ralenti mais aussi anxiété et manque d’appétit sont les signes d’un métabolisme ralenti. Des conséquences peuvent être plus graves encore, comme la perte musculaire, inévitable à cause de la restriction calorique. Au contraire, la perte de masse grasse devient difficile car l’organisme perd sa faculté à l’éliminer. Enfin, il peut se produire un dérèglement de la prise alimentaire avec des fringales irrépressibles et incontrôlables et une tendance à vouloir se « gaver ». Ceci aboutira à reprendre tous les kilos perdus ou plus encore, sous forme de graisse. Perdre du poids rapidement entraîne inévitablement cet effet yoyo tant redouté.

La bonne nouvelle est que le ralentissement métabolique n’est pas irréversible. Le métabolisme peut s’adapter et repartir à la hausse. Il faudra entamer une augmentation très lente et contrôlée des calories sur une période longue.

Vous découvrirez à la fin de l’article comment éviter de ralentir votre métabolisme ou même de l’augmenter.

 

2) Perdre du poids rapidement : 7 dangers à connaître absolument

 

  1. Le stress oxydatif

Perdre du poids rapidement entraîne la formation de radicaux libres, des molécules nocives pour notre organisme. En excès, elles agressent nos cellules et leurs constituants (protéines, lipides, sucres et même l’ADN) qui « rouillent » comme le ferait un métal laissé à l’air libre ; c’est le stress oxydatif. Un régime trop strict ne permet pas d’apporter les antioxydants nécessaires (notamment présents dans les fruits et légumes) pour contrer les effets des radicaux libres.

Les phénomènes de vieillissement sont alors accélérés par un stress oxydatif trop élevé. La peau et les organes vieillissent plus vite, la flore intestinale se déséquilibre. De nombreuses études scientifiques montre que ce stress impacte notre espérance de vie.

 

  1. Les carences nutritionnelles

Perdre du poids rapidement signifie réduire drastiquement ses calories, ce qui entraîne inévitablement de nombreuses carences. Chute de cheveux, os fragilisés, peau fatiguée, mais aussi fatigue, déshydratation, hypotension, sensibilité aux infections sont autant d’alertes à prendre au sérieux. Plus le déséquilibre alimentaire est important et se prolonge, plus les complications seront nombreuses.

Des complications hormonales peuvent s’installer insidieusement. Baisse de la libido, irrégularités menstruelles ou arrêt des règles seront le signe d’une diminution de la sécrétion des hormones sexuelles. La fatigue, une frilosité, la constipation, une perte de cheveux révéleront une hypothyroïdie.

 

  1. Le risque de calculs biliaires

La vésicule biliaire est un petit organe situé juste sous le foie. Elle libère la bile, liquide favorisant la digestion, dans l’intestin via les voies biliaires. Lors d’une perte de poids trop rapide, le foie sécrète une grande quantité de cholestérol dans la bile. Des calculs (cristaux de cholestérol) peuvent alors se former dans les voies biliaires, bloquant la sécrétion de la bile. Cela provoquera alors de violentes douleurs. En cas d’infection ou de calculs à répétition, la vésicule biliaire devra être retirée.

 

 

 

  1. Le dérèglement des hormones de la faim et de la satiété

Se priver de nourriture pour perdre du poids rapidement entraîne, après plusieurs jours, une augmentation de la sécrétion de ghréline, hormone de la faim. En plus de donner faim, cette hormone permet de facilement transformer les aliments en graisse.

De plus, lors de longs régimes hypocaloriques, la sécrétion de leptine, hormone de satiété, est perturbée. Cette hormone permet d’informer le cerveau sur les stocks de graisse pour déclencher faim ou satiété. Elle régule également le métabolisme. Lors d’un régime drastique, la réduction des apports alimentaires entraîne une baisse du taux de leptine. Le cerveau pense être en période de famine. Le métabolisme ralentit et les graisses sont « épargnées », la perte de poids devient très difficile.

 

  1. L’excès de peau

Perdre du poids rapidement peut laisser des traces irréversibles sur le corps. Une perte de poids éclair entraîne une perte de graisse et de muscle, laissant un trop grand vide que la peau ne peut combler, surtout si elle a perdu en élasticité. Cet excès de peau peut devenir plus obsessionnel que les kilos en trop d’avant régime. On peut le retrouver au niveau de l’abdomen mais également au niveau du dos, des bras, des jambes et des seins. Il existe une solution en cas d’excès de peau : la chirurgie esthétique. Mais celle-ci a un prix, à la fois monétaire, bien sûr, mais également esthétique (en raison des cicatrices).

 

  1. Des fonctions cognitives altérées et des troubles psychologiques

Les restrictions alimentaires privent d’énergie le cerveau car le glucose est son principal carburant. Il devient impossible de se concentrer, on est dans un brouillard permanent. En plus d’une perte de productivité, après quelques jours de régimes, on accumule fatigue, frustrations, baisse de moral, déprime. Cette dernière peut se transformer en dépression.

Les comportements restrictifs mis en place pour perdre du poids rapidement écartent toute notion de plaisir, de goût, de faim au profit de contraintes très difficiles à tenir sur la durée. Des craquages (liés aux sorties, tentations, soucis…) entraînent la personne dans une spirale d’échecs. Les dérapages risquent de devenir source de culpabilité et de souffrance. Le danger est de tomber dans le cercle vicieux des troubles du comportement alimentaire dont il est très difficile d’en sortir : anorexie, boulimie, hyperphagie…

 

  1. Le risque d’isolement social

Obligations et interdits sont nombreux quand on souhaite perdre du poids rapidement. Entre compter ses calories, absorber de la poudre en sachet, n’avoir le droit de manger que certains aliments et plats spécifiques, le moment des repas devient une pause rapide prise en solitaire et pleine de frustrations. Adieu les repas en famille, entres collègues ou avec des amis, finie la sociabilité. La pause alimentaire, normalement synonyme de plaisir, de convivialité et de partage, se transforme en un calvaire et une mise à l’écart qui peut déjà procurer un surpoids.

 

3) les règles de base pour perdre du poids sainement

Pour perdre du poids définitivement, il faut oublier les promesses des régimes miracles. Il est indispensable de penser sur le long terme et être prêt à adopter de nouvelles habitudes de vie.

Ces habitudes font toute la différence pour une perte de poids saine et durable :

  • Manger suffisamment pour ne pas ralentir votre métabolisme (pour plus de détails voir l’article Perdre du poids sans régime : 11 habitudes saines à adopter)
  • Perdre entre 500 g et 1 kilo par semaine maximum
  • Pratiquer une activité physique régulière qui vous plaît
  • Faire du renforcement musculaire pour limiter la perte de muscle, éviter l’excès de peau (le muscle remplace l’espace laissé par la graisse) et augmenter votre métabolisme
  • Manger équilibré
  • Etre à l’écoute de ses sensations alimentaires (faim et satiété)
  • Dormir suffisamment

 

Votre corps est votre allié et votre bien le plus précieux. Perdre du poids rapidement risque de mettre en danger votre santé et de faire de votre corps, un ennemi. La mise en place de nouvelles habitudes de vie permettra réellement de retrouver un corps sain dans lequel vous aurez plaisir à bouger et à vivre. La perte de poids deviendra alors évidente, sans effort et vous serez fiers d’avoir pris en main votre santé.

 

Glycémie élevée: 4 informations à connaître absolument

Vous ou un de vos proches a une glycémie élevée. Cet article va vous apporter les 4 informations fondamentales à connaître lorsqu’on découvre que la glycémie est élevée dans une prise de sang.

Aujourd’hui votre médecin traitant vous a prescrit un bilan sanguin parce que vous étiez fatigués à la dernière consultation ou que vous vouliez vous-même faire un bilan général.

Un élément de cette biologie attire votre attention… la glycémie est en gras, le chiffre est élevé par rapport à la norme du laboratoire.

Vous vous posez peut-être les questions suivantes :

QUE REPRESENTE LA GLYCEMIE ?

POURQUOI NOTRE GLYCEMIE PEUT ELLE ETRE ELEVEE ?

QUELLES SONT LES CONSEQUENCES POUR NOTRE SANTE ?

COMMENT FAIRE POUR FAIRE BAISSER VOTRE GLYCEMIE ?

Le problème c’est que votre prochain rendez-vous avec votre généraliste n’est que dans une semaine et vous avez besoin de réponse maintenant.

Voici quelques éléments qui pourront sans doute vous éclairer… en attendant le rendez-vous médical.

 

QUE REPRESENTE LA GLYCEMIE ?

 

La glycémie représente le taux du sucre dans le sang, elle est régulée par l’organisme pour être dans un intervalle de valeurs qui prévient les problèmes de santé.

 

POURQUOI NOTRE GLYCEMIE PEUT ELLE ETRE ELEVEE ?

 

Elle varie en fonction des prises alimentaires, des efforts fournis dans la journée et en fonction de deux hormones : l’insuline et le glucagon. Cette régulation permet de maintenir la glycémie dans des taux physiologiques.

Comment la mesurer ?

On la mesure par une prise de sang dans une veine, souvent au pli du coude ou par une piqûre au bout du doigt, on parlera de glycémie capillaire ou de dextro.

La glycémie doit être mesurée à jeûn.

Ses taux à jeûn varient entre 0,7 et 1,1 g/L. En dessous on parle d’hypoglycémie, au-dessus d’hyperglycémie (définissant alors le diabète en cas de valeur élevée permanente).

Une glycémie supérieure à 1,26g/L à 2 reprises signe un diabète. Des mesures hygiéno-diététiques ainsi qu’un traitement doivent être entrepris avec votre médecin traitant ou avec un spécialiste du diabète (diabétologue) si votre médecin l’estime nécessaire.

Entre 1,10 et 1,26 on ne parle pas de diabète mais d’intolérance au glucose ou d’hyperglycémie modérée à jeun. On peut parler ici de « prédiabète » et une surveillance rapprochée biologique doit être effectuée.

Quels symptômes doivent m’alerter ?

Vous allez uriner plus que d’habitude, vous buvez plus que d’habitude, ou avez perdu du poids de façon involontaire récemment.

Ces symptômes doivent vous alerter et vous amener à consulter rapidement un médecin.

Un message clé à retenir : L’HYPERGLYCEMIE = SIGNAL DU DIABETE

Pourtant vous n’avez pas l’impression de manger des sucres en excès et la glycémie est élevée, comment l’expliquer ?

Le risque de développer un diabète, notamment le type 2, le plus fréquent, dépend à la fois du de facteurs génétiques et environnementaux. Une prédisposition génétique au diabète confère un risque d’en développer un, et les facteurs environnementaux aggravent ce risque.

Comment savoir si je suis à risque ?

Les facteurs reconnus sont le surpoids et l’obésité (IMC), la répartition des graisses avec prédominance abdominale, l’âge supérieur à 40 ans, les antécédents familiaux de diabète et l’origine ethnique (Asie, Afrique du Nord).

 

COMMENT FAIRE POUR BAISSER VOTRE GLYCEMIE ELEVEE ?

 

Ce sont toujours les mêmes conseils… et ils sont toujours bons ! C’est la clé de la bonne santé.

Pratiquer une activité physique régulière, manger équilibré (en proportion et en qualité) sont 2 piliers fondamentaux pour être en bonne forme physique et mentale.  

Au niveau de l’alimentation, lorsque la glycémie est élevée, il est surtout important de diminuer sa consommation de sucre et donc de savoir où se trouve ce sucre !

Les aliments sucrés à ne pas consommer tous les jours (à éviter ou à diminuer) : le chocolat, les glaces, les bonbons, les boissons sucrées (les sodas, les jus de fruits, l’alcool…), les gâteaux, le sucre en poudre, en morceaux, le miel, la confiture…

Quelques exemples :

Vous sucrez votre thé, votre café ou votre lait chaud ? Essayer de diminuer progressivement la quantité de sucre sur quelques jours/semaines, jusqu’à ne plus en mettre du tout ou mettez-vous aux faux sucres (les édulcorants qu’on trouve en grande surface). C’est une habitude à changer : en quelques semaines, les goûts évoluent facilement.

Vous avez faim entre les repas ? Prenez une collation type une portion de fruit (3 clémentines ou une pomme ou une poire…) avec un yaourt nature SANS SUCRE AJOUTE ou seulement un yaourt aux fruits.

Manger des légumes à volonté ! Les légumes contiennent très peu de sucre et peuvent donc être consommés à volonté.

Les protéines (viande, poisson, œuf) n’en contiennent pas, ils ne font pas augmenter la glycémie.

A savoir qu’il y a du sucre dans les fruits, les féculents, les céréales, il faut donc en manger de façon modérée.

Qu’est-ce que ça veut dire manger de façon « modérée » ? Modérer veut dire ici consommer les aliments en quantité nécessaire et suffisante pour assurer un bon fonctionnement de l’organisme. Par exemple une portion de riz équivaut à 4 cuillères à soupe environ. Une portion de pain à ¼ de baguette ou à 1 tranche et demi de pain de mie. Le nombre de portions nécessaire et suffisant varie en fonction de votre dépense énergétique.

Pour plus d’informations n’hésitez pas à consulter un(e) diététicien(ne), qui pourra vous aider à améliorer votre façon de manger. C’est un « rééquilibrage alimentaire » ou « quelques réglages » à mettre en place plus qu’un régime.

Au niveau de l’activité physique, 30 minutes de marche rapide par jour ou 2 à 3 séances de sport par semaine vous sont recommandées. L’activité physique aide à réguler la glycémie.

 

A RETENIR

Un prédiabète ne signe pas nécessairement un futur diabète mais témoigne du risque de devenir diabétique. Avec des mesures hygiéno-diététiques (activité physiques, règles alimentaires simples etc.) on réduit de 60% le risque de démarrer un vrai diabète dans les années à venir.

D’autre part, un diabète peut aussi disparaître lorsqu’on change sa manière de vivre : si l’on marche plus, que l’on augmente son activité physique, qu’on perd du poids, qu’on modifie parfois des petites choses dans l’alimentation, les choses peuvent s’améliorer radicalement. La glycémie élevée peut se normaliser durablement. A vous d’agir avec l’aide des professionnels de santé)

Consulter votre médecin, faites-vous dépister ! Une prise en charge précoce permet d’éviter les complications. Vos reins, vos yeux, vos artères, vos nerfs vous diront merci.