Cuisine saine : 9 idées de repas rapides, équilibrés et gourmands

Repas rapide ne rime pas forcément avec repas santé et équilibré. Et entre les enfants, le travail, les sorties, il n’est pas toujours évident de prendre le temps de concocter de bons petits plats. La tentation peut alors être grande de commander une pizza, de se rendre au fast-food ou encore de réchauffer un plat industriel.

De plus, il existe beaucoup de fausses croyances concernant la cuisine saine : « ça prend du temps », « c’est compliqué de faire un repas rapide et équilibré », « ce n’est pas compatible de manger sain et de se faire plaisir ».

Bref, préparer des repas express, gourmands et équilibrés tous les jours semble souvent compliqué et hors de portée. Détrompez- vous ! Il existe de nombreuses recettes de plats faciles à cuisiner et sains. Je vous livre des astuces et des idées de repas rapides pour que cuisiner sainement au quotidien ne soit plus un casse-tête.

 

  1. 4 astuces pour cuisiner facilement des repas rapides et équilibrés

 

1) Les aliments indispensables à avoir chez soi

Préparer des repas rapides et équilibrés nécessite un minimum d’organisation. La première clé est d’avoir chez soi les ingrédients de base qui serviront pour un maximum de recettes.

  • Dans le réfrigérateur :
  • Œufs
  • Fruits et légumes de saison
  • Fromage : parmesan, gruyère, mozzarella, fromage de chèvre, etc…
  • Moutarde
  • Plantes et herbes aromatiques selon la saison
  • Jambon
  • Beurre
  • Yaourts

 

  • Dans le congélateur :
  • Légumes hors-saison
  • Plantes et herbes aromatiques selon la saison
  • Poisson, viande
  • Pâte à tarte, à pizza, pain

 

  • Dans les placards :
  • Farine semi-complète ou complète de blé
  • Farines sans gluten
  • Fécule de maïs ou de pomme de terre
  • Crème (végétale ou à base de lait de vache)
  • Céréales semi-complètes ou complètes
  • Quinoa
  • Légumineuses sèches ou en conserve (en verre de préférence)
  • Sauces en bocal
  • Vinaigre
  • Huile
  • Pain
  • Boîtes de conserve de poisson (avec le label MSC pêche durable)
  • Epices
  • Oignon, ail, échalote
  • Bouillon
  • Lait (de vache ou végétal)

 

2) Le kit de base en cuisine

Pour cuisiner maison, il est préférable d’avoir le minimum d’équipements. Investir dans un robot semble judicieux, il remplacera un certain nombre d’appareils électriques. Les ustensiles indispensables sont :

  • Des plats allant au four : plat rectangulaire, moule à cake, plat à tarte
  • Une balance de cuisine
  • Une poêle
  • Une petite et une grande casserole avec leurs couvercles
  • Une sauteuse
  • Un saladier
  • Une cocotte
  • Un épluche légumes
  • Un couteau à légumes
  • Une râpe
  • Une passoire
  • Un fouet
  • Des cuillère et spatule en bois.

 

3) Valoriser les restes

Les restes sont une mine d’or pour cuisiner. En plus d’éviter le gaspillage alimentaire, ils permettent de préparer facilement un repas rapide sain et gourmand. Les exemples sont très nombreux. Un reste de ratatouille pourra être utilisé dans une omelette, un cake ou une tarte. Un reste de pâtes fera un délicieux gratin et un reste de viande, une farce pour des légumes ou de bonnes boulettes.

 

4) Voir les choses en grand

Il peut être extrêmement simple et facile de préparer un repas rapide le soir. L’astuce ? Avoir déjà un repas prêt dans le frigo ! Il ne restera plus qu’à le réchauffer au four.

Cuisiner en grande quantité permet de gagner du temps. Cela vaut également pour la préparation des céréales et des légumineuses. Cuits en avance, ils se conservent plusieurs jours au réfrigérateur et sont facilement accommodés de différentes manières au fil des jours.

La congélation est aussi une technique très précieuse pour un repas rapide lorsqu’on manque de temps ou d’inspiration. Cuisiner de bons petits plats et les congeler en petites portions dans des barquettes est une excellente astuce pour gagner du temps en cuisine.

 

  1. 9 idées de repas rapides et équilibrés

Un repas équilibré se compose idéalement de :

  • 25% de protéines (animales ou végétales)
  • 25% de céréales
  • 50% de légumes

Selon la faim, on peut y ajouter un produit laitier et/ou un fruit.

 

1) Les soupes et veloutés

Réconfortante en hiver, rafraîchissante en été, la soupe est le plat idéal pour un repas rapide. Elle demande peu d’ingrédients et d’ustensile. On peut y ajouter du fromage râpé, de la crème fraîche, du lait de coco ou des vermicelles pour un plat complet.

 

2) Les tartes, les cakes et les gratins

En variant les légumes, les fromages et les protéines, les recettes de tartes, cakes et gratins sont déclinables à l’infini. Ces plats sont faciles à réaliser. Vous pouvez les accompagner d’une salade composée ou d’une soupe.

Il est préférable de choisir des farines semi-complètes ou complètes plutôt que de la farine blanche pour ses préparations. Confectionner sa pâte à tarte est plus simple qu’il n’y paraît : mélanger 200 grammes de farine avec 7 cl d’eau, 5 cl d’huile et une pincée de sel (+ 15 grammes de sucre pour une tarte sucrée) à la main ou dans un robot. Le temps de pose est facultatif.

 

3) Les salades composées

La salade composée constitue un repas rapide quelle que soit la saison. A partir d’une base de légumes (tomates, salade, chou, pousses d’épinard, concombre, etc.), on a une multitude de combinaisons possibles en l’agrémentant de fromage, de graines, de morceaux de fruits, d’aromates, d’œufs, de jambon…

En ajoutant des céréales, des légumineuses ou du quinoa, vous obtenez un plat complet et savoureux.

 

4) L’omelette

Avec des œufs à disposition, il est très facile de préparer un repas rapide et équilibré. Pour cela, rien de plus simple. Il suffit de battre des œufs, de les assaisonner et de les cuire à la poêle. Champignons, pomme de terre, saumon, fromage, tomates pourront garnir votre omelette selon vos envies.

 

5) Les galettes de légumes

Moelleuses, craquantes, fondantes, les galettes de légumes se prêtent à tous les goûts. A partir d’une base de farine (ou de fécule) et d’œufs, les recettes sont multiples. Il ne vous restera plus qu’à choisir la garniture : légumes vapeurs, légumes poêlés, quinoa, fromage, etc… Cuites quelques minutes à la poêle, elles sont rapides à préparer et constitueront un délicieux repas en accompagnement de légumes, de viande ou de poisson.

 

6) Légumes au four

Cuisiner des légumes au four est rapide et sain. Que ce soit des légumes frais, surgelés ou en conserve, ils se cuisinent facilement et de différentes façons : rôtis, gratinés, grillés. On peut varier les plaisirs en associant différents légumes : carottes et pommes de terre, champignons et asperge, poivrons et tomates…

Les légumes peuvent être cuits en papillote. La ratatouille s’y prête bien. Très facile à préparer, il suffit de couper en morceaux tous les ingrédients et de les envelopper dans une papillote de papier cuisson (pas d’aluminium !). Le temps de cuisson est assez long (une à deux heures). Mais la préparation obtenue pourra être incorporée dans un cake, une tarte salée, une omelette. Elle se dégustera aussi chaude ou froide en accompagnement d’un poisson ou d’une viande.

 

7) Tartinade

Pour un repas rapide, les tartinades sont une excellente option. Accompagnées de pain complet et de salade (ou de légumes), elles assurent un dîner complet et gourmand en un tour de main. Houmous, guacamole, tzatziki, tartinade de pois cassés, houmous à la carotte, les idées ne manquent pas.

Pour confectionner un houmous express, il suffit de mélanger dans le bol du mixer des pois chiches égouttés d’une boîte de conserve, le jus d’un citron, de l’huile d’olive, du cumin, de l’ail et de la crème de sésame (facultative). Mixer le tout et régalez-vous !

 

8) Galette au sarrasin

Préparées rapidement, elles nécessitent peu d’ingrédients : eau, farine de sarrasin, sel et œuf. Le temps de pose de la pâte est facultatif. Elles peuvent se manger aussi bien salées que sucrées (bien que le goût typé du sarrasin puisse déranger certaines personnes). Il est également possible de les congeler.

Œufs, jambon, fromage de chèvre, gruyère, légumes… Les possibilités de garnitures sont très nombreuses. Accompagnées d’une salade verte, votre repas sera équilibré et complet.

 

9) Légumes farcis

Aubergine, poivron, pomme de terre, courgettes sont autant de légumes à farcir pour un repas rapide et savoureux. En garniture d’une viande ou d’un poisson, garnies de riz complet ou de quinoa, elles feront un délicieux repas complet.

 

Désormais, préparer des repas rapides et sains n’a plus de secret pour vous. Cuisiner des produits bruts ou peu transformés plutôt que de réchauffer des produits industriels est un acte essentiel pour votre santé. Vous savez ce que vous mettez dans votre assiette donc dans votre corps ! Plus besoin de décrypter les étiquettes d’ingrédients souvent incompréhensibles. Cuisiner sainement est à votre portée. Votre corps et votre santé vous remercieront. A vos fourneaux !

Perdre du poids facilement : 8 aliments qui font maigrir à mettre dans votre assiette

Les aliments qui font maigrir sont très recherchés par les personnes souhaitant perdre du poids. Il est difficile de s’y retrouver entre les croyances, les pièges marketing, les avis divergents sur certains aliments minceur.

Dans cet article, vous découvrirez les aliments qui font maigrir efficacement. Pour éviter les erreurs, je vous dévoilerai les aliments soi-disant minceur à éviter absolument. Ces faux amis sont présentés comme diététiques et sains alors que, contre toute attente, ils empêchent de maigrir et sont mauvais pour votre santé.

En intégrant les vrais aliments qui font maigrir régulièrement dans votre alimentation, vous perdrez du poids facilement et sans frustration. Suivez le guide !

 

  1. 8 aliments qui font maigrir à consommer pour perdre du poids

Il ne s’agit pas de se lancer dans un régime miracle basé sur un seul aliment minceur. Au contraire, pour être efficaces, les aliments qui font maigrir devront être fréquemment inclus dans une alimentation équilibrée dont vous retrouverez les fondements dans cet article (lien).

 

1) Le citron

Parmi les aliments qui font maigrir, le citron arrive souvent en haut du panier.

Boire un verre de jus de citron le matin à jeun est un bon réflexe minceur pour démarrer la journée. Le jus de citron aide l’organisme à se réveiller. Il améliore le transit intestinal et la digestion en stimulant la sécrétion de bile. Cette sécrétion permet une élimination accrue des toxines par le foie, très utile lors d’une perte de poids. Il a une action brûle graisse grâce à sa richesse en vitamine C.

L’eau citronnée remplace très avantageusement les sodas et jus de fruit. Elle est peu calorique et a une action coupe faim.

 

2) L’ananas

L’ananas a une grande réputation d’aliment minceur, à juste titre !

Ce fruit est hypocalorique, riche en nutriments et en fibres, a une action diurétique (il permet l’élimination des liquides en surplus) et il est détoxifiant. Il contient de la bromélaïne qui est un puissant brûle-graisse naturel. Cet enzyme est présent dans la tige qui est la partie dure située au centre de l’ananas.

 

 

3) L’œuf

Excellente source de protéines, l’œuf fait partie des aliments qui font maigrir. Manger des œufs favorise la satiété et réduit la faim pendant plusieurs heures.

La qualité de ces acides aminés permet l’augmentation du métabolisme, favorisant la combustion des graisses. De plus, ils contribuent à une bonne santé, très riches en vitamines A,D,E,K et en minéraux tels que le phosphore, le sélénium et le fer.

Contrairement aux idées reçues, consommer des œufs n’augmente pas le cholestérol sanguin. Pour profiter de ces bienfaits, il est primordial de choisir des œufs issus de l’agriculture biologique. Il est également recommandé de ne pas manger plus de 10 œufs par semaine, tout excès étant mauvais pour la santé.

 

4) Le son d’avoine

Consommer une à deux cuillères à soupe de son d’avoine par jour facilite la perte de poids. Le son d’avoine est très riche en fibres. Ces fibres diminuent l’absorption des graisses et des sucres et facilitent leur élimination naturelle. Elles permettent également d’être rapidement et durablement rassasié et elles améliorent le transit intestinal.

 

5) La pastèque

La pastèque est un fruit hypocalorique, très riche en eau et en fibres. Ainsi, elle favorise la satiété et facilite l’élimination des toxines. Le melon partage les mêmes propriétés. Ces deux aliments régulent aussi l’appétit.

 

6) La pomme

La pomme fait partie des aliments qui font maigrir. Elle contient peu de calories et est riche en pectine. La pectine est une fibre soluble qui gonfle dans l’estomac et créé un gel visqueux qui provoque un effet rassasiant rapide. Ce gel visqueux ralentit la vidange gastrique et capte les graisses et les sucres qui seront éliminés via les intestins. La pomme, un aliment coupe-faim à dégainer en cas de fringale ou à consommer avant un repas pour diminuer la ration alimentaire.

La pectine est particulièrement présente dans la peau et les pépins. Veillez à consommer des pommes issues de l’agriculture biologique pour ne pas avoir à les éplucher.

 

7) Les légumes verts

Tous les légumes verts (courgette, haricots verts, salade…) sont des aliments qui font maigrir, car :

  • Ils contribuent à brûler les graisses en raison de leur haute teneur en vitamines, oligoéléments et antioxydants,
  • Ils luttent contre la rétention d’eau en favorisant l’élimination des liquides en surplus dansl’organisme,
  • Ils sont rassasiants grâce à leur richesse en fibres.

 

8) Le thé et le café

La caféine présente dans le café est un actif brûle-graisses. Elle augmente les dépenses énergétiques de l’organisme et contribue à la combustion des graisses. Le café est un aliment minceur à consommer avec modération car au-delà de 3 tasses par jour, des effets indésirables peuvent apparaître comme une accélération du rythme cardiaque, de la nervosité et des troubles du sommeil.

Dans le thé vert, la caféine (appelée aussi théine) augmente le métabolisme et les tanins, limitent l’absorption des graisses. Le thé est également un excellent draineur.

 

Ces aliments minceurs sont à privilégier pour équilibrer son alimentation, contrairement aux aliments faux amis réputés sains et diététiques, ennemis pour notre ligne et notre santé !

 

  1. 7 faux amis minceurs qui empêchent de perdre du poids

 

1) Les barres de céréales

Lors d’un coup de pompe, les barres de céréales semblent être une option saine. Mais elles sont souvent très caloriques, très riches en sucre et en acides gras saturés mauvais pour la santé. La liste des ingrédients est longue et contient des édulcorants et autres conservateurs. Cet aliment est bien moins naturel qu’il n’en a l’air.  Une barre de 20-25 grammes contient en moyenne 100 calories et suffit rarement à calmer sa faim.

En cas de petit creux, il est plus sain de manger un fruit (une pomme) ou une poignée d’oléagineux.

 

2) Les produits allégés

Pour perdre du poids, on a tendance à se tourner vers des produits allégés aux mentions prometteuses : pauvres en sucre et en graisse, sans sucre ajouté. Mais il faut se méfier car un produit allégé en graisse contiendra du sucre à l’opposé un produit allégé en sucre, contiendra plus de matières grasses. Manger des produits allégés donne bonne conscience et déculpabilise, et sont consommés sans modération.

 

 

 

3) Les céréales du petit déjeuner

Certaines marques présentent leurs céréales comme des aliments sains et efficaces pour retrouver ou garder la ligne. Or, au-delà des promesses marketing, ces produits sont le plus souvent saturés en sucres raffinés et en matières grasses.

Il est préférable de consommer du müesli non raffiné ou un porridge à bases de flocons de céréales (avoine, sarrasin, millet…)

 

4) Les jus de fruits et smoothies

Boire un jus de fruits ou un smoothie revient à absorber une grande quantité de sucre rapidement. Non rassasiants, ils sont consommés en grande quantité. Les fruits font maigrir, à condition d’être mangés entiers. Ils contiennent alors des fibres rassasiantes et beaucoup de vitamines et de minéraux. Comme vu précédemment, un ou deux fruits suffisent pour être rassasié.

 

5) La biscotte

La biscotte semble être la bonne alternative au pain quand on cherche à perdre du poids. Or, une biscotte est composée de pain de mie auquel on ajoute sucre et matières grasses. Ces ingrédients rendent la biscotte plus calorique que le pain, qui ne contient ni huile ni sucre. Peu rassasiante en raison d’une faible teneur en fibres, nous risquons d’en consommer en grande quantité. Il est donc préférable d’opter pour le pain complet.

 

6) Les chips de légumes

Belle promesse diététique que des chips faites à partir de légumes, mais à votre avis, comment prépare-t-on ce genre de chips ? La réponse : dans un bain de friture comme pour les chips classiques à base de pomme de terre. D’ailleurs en regardant de plus près l’étiquette des chips aux légumes, on se rend compte qu’elles contiennent le même type d’ingrédient (huile et sel) et le même nombre de calories (environ 500 kcal/100 grammes) que dans les chips traditionnelles.

 

7) Les sushis

Malgré la présence de poissons gras riches en oméga 3, d’avocat et de légumes bons pour la ligne, les sushis sont très riches en calories en raison du riz présent en grande quantité. 6 sushis au saumon représentent déjà 300 calories, une petite portion non rassasiante. De plus, si on y ajoute d’autres ingrédients comme de la mayonnaise ou des aliments frits, le compteur du nombre des calories explose vite.

 

  1. C) Conclusion

Vous connaissez maintenant les vrais et faux amis d’une alimentation minceur. En intégrant des aliments qui font maigrir au sein d’une alimentation équilibrée et savoureuse et d’une bonne hygiène de vie, vous perdrez du poids facilement en vous régalant. Fini le comptage fastidieux et interminable des calories et exit les frustrations. En faisant attention au contenu de votre assiette, vous prenez soin de vous et de votre ligne.

 

Perdre 5 kilos pour de bon : 3 clés pour y arriver

Perdre 5 kilos permet de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. Cette perte de poids peut se traduire par une baisse de la tension artérielle, du cholestérol et du taux de sucre dans le sang. Perdre 5 kilos sera visible par votre entourage et dans vos vêtements (vous ferez une taille en moins), de quoi se motiver encore plus !

Découvrez des astuces et des conseils pour perdre 5 kilos définitivement et durablement.

Perdre 5 kilos : d’où partez-vous ?

Décider de perdre 5 kilos ne doit pas se faire à la légère car c’est un stress pour l’organisme. Un amaigrissement trop brutal peut avoir des conséquences néfastes telles que l’effet yoyo ou les troubles du comportement alimentaire. Il est donc important de procéder à un état des lieux avant de se lancer dans la chasse au kilos.

Avez-vous des kilos en trop ?

L’Indice de Masse Corporelle (IMC) est un bon outil pour déterminer la corpulence d’une personne et les éventuels risques pour la santé. C’est un outil fiable sauf chez femmes enceintes, les personnes très musclées et les seniors.

L’IMC se calcule en divisant le poids (en kilogrammes) par la taille au carré (en mètres).

L’IMC s’interprète comme suit :

Moins de 18,5 : maigreur

Entre 18,5 et 25 : normal

Entre 25 et 30 : surpoids

Plus de 30 : obésité

 

Par exemple une personne qui mesure 1,70 cm et qui pèse 75 kilos a un IMC à de 26. Elle est en surpoids. Le calcul est 75/ (1,7*1,7) = 26.

Au-delà de 25, la personne présente un risque cardiovasculaire plus important qu’une personne de corpulence normale. Perdre 5 kilos peut s’envisager si vous avez un IMC supérieur à 25 ou si vous avez pris des kilos récemment malgré une corpulence normale.

 

Depuis combien de temps avez-vous ces kilos ?

L’effort à fournir ne sera pas le même si les kilos sont installés depuis quelques années de manière insidieuse ou seulement depuis quelques semaines après des excès. De même, il sera plus facile de perdre 5 kilos si vous avez beaucoup de poids à perdre plutôt que si vous êtes proche de votre poids de forme. Si vous n’avez jamais fait moins que votre poids actuel et si votre IMC est dans la normale, il semble déraisonnable de vouloir perdre des kilos car cela pourra avoir des effets néfastes sur votre santé (prise de poids ultérieure, perte de masse musculaire…)

Dans tous les cas, il est conseillé de perdre en moyenne 500 grammes à 1 kilo par semaine maximum. Pour perdre 5 kilos, il faudra compter minimum 1 mois et demi pour une perte de poids santé et durable.

3 clés pour perdre 5 kilos définitivement

 

1ère clé :  Surveiller vos calories

Pour perdre 5 kilos, il est utile de connaître ses besoins caloriques journaliers. En effet, pour mincir, il est nécessaire de réduire ses apports caloriques mais il ne faut jamais descendre en-dessous de son métabolisme de base. Ce dernier correspond au nombre de calories minimum dont votre corps a besoin chaque jour pour bien fonctionner.

Pour définir ses besoins caloriques journaliers, vous trouverez facilement des calculateurs sur internet. Ils dépendent de l’âge, du sexe, du poids, de la taille et du niveau d’activité quotidien.

Par exemple, une femme de 35 ans, légèrement active qui pèse 65 kilos et mesure 1 m 60 a une dépense énergétique journalière de 1868 calories. Son métabolisme de base est de 1359 calories.

Pour perdre 5 kilos, elle devra tout d’abord s’assurer qu’elle ne mange pas plus de 1868 calories par jour, sinon elle devra diminuer ses apports caloriques jusqu’à ce pallier. Ensuite, elle diminuera progressivement ses apports caloriques. Elle pourra commencer par une baisse de 10%, ce qui revient à manger 1682 calories par jour. Suivant la vitesse de la perte de poids, elle pourra moduler son apport calorique en ne descendant jamais en dessous son métabolisme de base, soit 1359 calories par jour.

Il est important de vérifier ses apports caloriques régulièrement pendant une perte de poids. En effet, si vous ne mangez pas assez, le métabolisme va peu à peu ralentir pour permettre au corps de continuer à fonctionner. Pour poursuivre la perte de poids, il faudra encore diminuer le nombre de calories ingérés, ce qui entraînera de la fatigue, des carences et un effet yoyo lors de la reprise d’une alimentation normale.

 

2ème clé : Rééquilibrer son alimentation

Une alimentation équilibrée au quotidien est primordiale pour perdre du poids sainement.  Il ne faut pas hésiter à se faire aider par un nutritionniste, un diététicien ou un naturopathe.

Il existe quelques règles simples pour équilibrer son alimentation et perdre du poids :

  • Privilégier les féculents semi-complets ou complets
  • Cuisiner des produits bruts
  • Limiter au maximum les produits industriels
  • Manger 1 gramme/kg/ jour de protéines, soit 65 grammes pour une personne de 65 kilos
  • Privilégier les bonnes sources de matière grasse (huiles de première pression à froid, oléagineux) et ne surtout pas les bannir
  • Ne pas sauter de repas
  • Ne supprimer aucun aliment au risque qu’ils deviennent très attractifs et vous fassent craquer. Vous pouvez les consommer dans des occasions spéciales (chez des amis ou au restaurant) et les savourer pleinement.

 

3ème clé : Bouger au quotidien

Augmenter ses dépenses énergétiques facilite la perte de poids. Pour cela, une solution : bouger ! Au quotidien, il existe plusieurs possibilités pour être plus actif : prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur, faire une balade digestive pendant la pause déjeuner, descendre à une station de métro ou de bus plus tôt et faire le reste à pied, se garer quelques rues plus loin, marcher en téléphonant…

Encore mieux, la pratique d’une activité physique régulière permet de brûler plus de calories, d’avoir de l’énergie et d’éviter la fonte musculaire. L’important est de choisir le sport qui vous plaît.

Le renforcement musculaire est un atout de choix quand on s’affine car il permet de gagner en tonicité et de préserver, voire même de développer, sa masse musculaire.

Le travail en endurance à un rythme modéré permet à l’organisme de puiser dans ses réserves au-delà de 30 minutes de pratique. Il peut être intéressant d’alterner le cardio et le renforcement musculaire au cours de la semaine pour tirer parti des différents avantages de ces pratiques.

 

 

Et après ?

5 conseils pour stabiliser sa perte de poids

Une fois l’objectif atteint, il est important de garder les habitudes nouvellement acquises pour une perte de poids durable. Il faudra compter un mois de stabilisation pour chaque kilo perdu. Ainsi, il est conseillé d’être particulièrement attentif à son hygiène de vie pendant les 5 mois suivant la perte de 5 kilos.

 

1ère astuce : Manger équilibré

A l’inverse d’un régime restrictif, le rééquilibrage alimentaire peut facilement être adopté sur la durée. Le poids peut se stabiliser et on évite le fameux effet yoyo. Pendant le rééquilibrage alimentaire, vous aurez acquis de nouvelles habitudes qu’il suffira de garder. Cela profitera à votre ligne et à votre santé.

Il est bon de limiter les excès une fois l’objectif de poids atteint. Des écarts répétés seront à l’origine d’une reprise du poids. Il ne s’agit pas de se priver car cela entraîne frustration et craquages. Si vous faites un écart à un repas, vous mangerez plus léger au repas suivant.

 

2ème astuce : Oublier la balance

Une fois l’objectif atteint, vous pouvez oublier la balance et vous armer d’un mètre de couturière. Prendre ses mensurations est plus intéressant pour mesurer ses progrès. En effet, le poids peut être trompeur car le muscle pèse plus lourd que la graisse. Il est plus fiable de mesurer son tour de taille, hanche et poitrine de manière régulière : une fois par semaine ou une fois par mois par exemple.

3ème astuce : Continuer à faire du sport

En plus d’aider au contrôle du poids, la pratique d’une activité physique sur le long terme présente de multiples bénéfices : meilleure endurance, plus d’énergie, prévention de maladies cardiovasculaires et de différents cancers (sein, côlon), amélioration de l’estime de soi, etc…

Le sport participe au bien-être et est un pilier d’un mode de vie sain.

 

4ème astuce : Gérer son stress

Le stress chronique est à l’origine d’une prise de poids ; soit parce que l’on mange trop, soit parce que le corps sécrète des hormones qui favorisent l’appétit et le stockage des graisses.

La cohérence cardiaque, le yoga, des exercices de sophrologie, la méditation de pleine conscience sont des techniques anti-stress puissantes à intégrer à son quotidien.

 

5ème astuce : Chouchouter son sommeil

Le manque de sommeil augmente le risque de prise de poids pour les raisons suivantes :

  • Augmentation de l’appétit
  • Diminution de la sensation de la satiété
  • Recherche d’aliments caloriques pour avoir de l’énergie

Pour garder la ligne, il est très important de dormir assez, au moins 7 heures par nuit et de se coucher avant minuit.

 

Conclusion

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour perdre 5 kilos efficacement et sainement. Cette perte poids sera durable grâce à votre engagement à prendre soin de vous.

Addiction au sucre : 8 astuces pour réussir son sevrage

L’addiction au sucre est un problème de santé publique qui prend de plus en plus d’ampleur depuis quelques années. Pour cause, le sucre est à l’origine de nombreuses maladies : diabète, maladies cardiovasculaires, obésité, cancers, dépression…

Le sucre blanc ou raffiné est une drogue pour le cerveau et un poison pour le corps. Il est omniprésent dans les produits industriels : pain de mie, biscuits, jus de fruits, laitage et plus surprenant encore dans la sauce tomate, les soupes et même la charcuterie et le hareng fumé !

La consommation de sucre est passée de 2 kg par français et par an en 1900, à plus de 35 kilos aujourd’hui.

Pour sa santé, il est primordial d’avoir une consommation raisonnable de sucre. Oui mais voilà, malgré votre volonté, il peut s’avérer difficile, voire impossible de limiter votre consommation de produits sucrés. Et si c’était à cause d’une addiction au sucre ?

Dans cet article, vous saurez si vous êtes concerné(e) par cette addiction. Si c’est le cas, vous découvrirez comment faire pour vous en libérer.

 

Addiction au sucre, de quoi parle-t-on plus précisément ?

La consommation de sucre raffiné, comme les autres drogues (cocaïne, tabac, alcool…), active le système de récompense et déclenche un pic de dopamine, l’hormone du plaisir. Cette sécrétion nous procure du bien-être, voire un bref instant de bonheur. Le corps va naturellement vouloir revivre ces sensations. Mais plus nous consommons de sucre, plus le taux de dopamine libéré diminue. Pour ressentir de nouveau du plaisir, il faudra augmenter de plus en plus la quantité de produits sucrés ingérés ; ce qui entraîne l’addiction au sucre.

 

Addiction au sucre : suis-je concerné(e) ?

Il est probable que vous soyez concerné(e) par l’addiction au sucre si vous vous reconnaissez dans au moins deux critères :

  • Vous consommez de plus en plus souvent des produits sucrés ;
  • Vous n’arrivez pas à contrôler ou à stopper votre consommation de sucre malgré de nombreuses tentatives ;
  • Vous continuez à manger des produits sucrés malgré la prise de conscience d’un problème physique ou psychologique causé ou aggravé par le sucre absorbé ;
  • Cette consommation rend vos relations sociales et/ou professionnelles compliquées ;
  • Vous avez des envies irrépressibles de consommer des produits sucrés.

 

 

 

Addiction au sucre : 8 astuces pour réussir son sevrage

 

1ère astuce : Diminuer progressivement sa consommation de sucre raffiné

Pour réussir son sevrage en sucre, il est conseillé de diminuer progressivement sa consommation de sucre raffiné. Un arrêt brutal peut provoquer l’apparition de signes de manque et se traduire en : irritabilité, fatigue, constipation, ballonnements, maux de tête, nausées. Les envies de sucre peuvent également devenir si fortes qu’elles se transformeront en obsession, voire en craquage.

Pour réduire votre consommation de sucre, vous pouvez :

  • Déplacer le dessert du midi au goûter
  • Manger un fruit et une poignée d’oléagineux en remplacement d’une barre de céréales ou de biscuits
  • Acheter des yaourts nature (à la place de yaourts aux fruits ou de crèmes desserts) que vous agrémenterez selon vos envies de fruits secs, fruits frais, cacao, oléagineux…
  • Remplacer le chocolat au lait par du chocolat noir
  • Remplacer le sucre blanc dans le café ou le thé par du sucre complet ou du miel puis diminuer progressivement la quantité
  • Consommer des fruits entiers pour remplacer le jus de fruit

Ces nouvelles habitudes permettent de se déshabituer en douceur du goût sucré sans en ressentir la frustration.

 

2ème astuce : Limiter au maximum sa consommation de produits industriels

Pour se libérer de son addiction au sucre, il est primordial de faire la chasse aux sucres cachés. Le sucre est omniprésent dans les produits industriels sucrés…et salés ! Le sucre a de multiples avantages pour l’industrie agroalimentaire. Il est un exhausteur de goût, un conservateur, il masque le goût d’ingrédients de moindre qualité. Et, cerise sur le gâteau, il nous rend dépendants !

Pour faire la chasse aux sucres cachés, il faut décrypter les listes d’ingrédients car le sucre a plus de 50 dénominations. Les principales sont : sucre, cassonnade, caramel, dextrose, lactose, sirop de glucose-fructose, sirop de maïs, canne à sucre, amidon, dextrine, mélasse.

L’idéal est de diminuer au maximum sa consommation de produits industriels voire de les bannir de son alimentation.

 

3ème astuce : Fuir les édulcorants et les produits light

Bien que les édulcorants et les produits light contiennent peu ou pas de calories, ils envoient les mêmes signaux que le sucre à l’organisme. Ils continuent de favoriser le stockage du sucre et entretiennent l’addiction au sucre à l’instar du sucre raffiné. De plus, des travaux ont montré que la consommation d’édulcorants ferait grossir sur le long terme ce qui pourrait s’expliquer par une augmentation de l’appétit.

Vous pouvez vous tournez transitoirement vers des édulcorants bios et naturels comme la stevia, mais n’en abusez pas. L’aspartame est à proscrire car il présente de nombreux risques pour la santé et il serait cancérigène. Il est présent dans de nombreux produits lights et des chewing-gums sous le nom E 951.

 

4ème astuce : Privilégier les aliments à index glycémique bas

Autant le corps n’a pas besoin de sucre raffiné pour vivre, autant il a besoin de bons glucides pour fonctionner. Le sucre est le principal carburant de l’organisme. Il n’est donc pas à bannir.

L’index glycémique (IG) représente la capacité d’un glucide à augmenter la glycémie (taux de sucre) dans le sang. Un IG élevé signifie que l’aliment augmente rapidement et fortement la glycémie quand il est digéré. On privilégiera les aliments à index glycémique bas (en-dessous de 55) et nous éviterons au maximum ceux qui ont un IG supérieur à 70. Les aliments à IG bas sont les féculents semi-complets ou complets, les légumineuses, le quinoa, les légumes, les fruits et les oléagineux (amande, noix de Grenoble, noisette…) et les produits laitiers (fromage, lait et yaourts natures).

 

5ème astuce : Commencer sa journée par du salé

Commencer sa journée par un petit déjeuner salé est une bonne astuce pour se défaire de l’addiction au sucre.

Pain blanc, confiture, jus de fruits, sucre dans le café, viennoiseries, le petit déjeuner « à la française » est une « bombe » glucidique. Il élève très fortement la glycémie. L’insuline est alors sécrétée pour faire rentrer le sucre dans les cellules. Le taux de glucides chute rapidement provoquant une hypoglycémie. C’est la fameuse fringale de 11 heures accompagnée la plupart du temps d’envie sucrée. Le sucre appelle le sucre.

Un petit déjeuner salé permet de maintenir une glycémie stable dès le début de la journée. Il diminue les envies de sucre, rassasie durablement et évite les grignotages.

 

6ème astuce : Dormir suffisamment

Des études ont montré que le manque de sommeil chronique (moins de 7 heures par nuit) favorise une consommation élevée de produits ultra-transformés et de boissons sucrées. Un sommeil de mauvaise qualité semble également diminuer la satiété. Il incite à consommer plus d’aliments pour se sentir rassasié. Les personnes ont alors tendance à se tourner vers des produits riches en sucre et en gras.

Les bonnes habitudes deviennent indispensables pour favoriser un sommeil réparateur comme pratiquer une activité physique, de préférence le matin, éteindre les écrans au moins 30 minutes avant de dormir, ne plus consommer de caféine après 16 heures et prendre un dîner léger au moins deux heures avant le coucher.

7ème astuce : Augmenter son niveau de dopamine naturellement

La dopamine (ou hormone du bonheur) est sécrétée lorsqu’on mange un produit sucré. Il existe plusieurs autres façons naturelles d’augmenter son niveau de dopamine, comme :

  • Faire du sport
  • Rire
  • Manger des aliments riches en tyrosine (un précurseur de la dopamine) : amande, banane, chocolat noir, avocat, soja…
  • Bien dormir
  • Méditer
  • Ecouter sa musique préférée

 

8ème astuce : Apprendre à gérer ses émotions

Les aliments sucrés sont des « aliments doudou ». Quand les émotions sont trop fortes, manger des aliments gras et sucrés nous apporte de l’apaisement, du réconfort et du plaisir. En cas d’envie sucrée liée à une émotion forte, il faut prendre l’habitude de trouver des sources de réconfort saines comme : appeler ou voir un ami, se promener, faire une activité qui nous procure du plaisir, regarder un film, lire…

Il existe plusieurs techniques pour la gestion des émotions : le yoga, la respiration, la méditation. On peut aussi apprendre à reconnaître une émotion et à exprimer verbalement son ressenti. En dernier ressort, on peut rechercher une aide extérieure auprès d’un psychologue, d’un sophrologue ou d’un coach.

Conclusion

L’addiction au sucre n’est pas une fatalité. Vous pouvez agir en adoptant de nouvelles habitudes. La clé principale est de devenir l’acteur de son alimentation en cuisinant des produits bruts et en limitant au maximum la consommation de produits industriels. Vous ressentirez rapidement les effets bénéfiques sur votre énergie et votre santé du sevrage du sucre. Vous n’aurez plus envie de revenir en arrière.

Mise en garde : si l’addiction au sucre prend trop de place dans votre vie et n’est pas contrôlable malgré l’adoption de nouvelles habitudes plus saines, il est impératif de consulter un médecin, un nutritionniste et/ou un psychothérapeute.

Perte de poids : 6 régimes rapides à éviter absolument

On rêve tous d’un régime rapide pour perdre du poids.

« Perdez 5 kilos en une semaine », « – 3 kilos en une semaine sans privation », « Retrouvez la ligne avant l’été grâce à notre régime express » sont autant de promesses alléchantes de régimes rapides. La tentation d’y céder est grande. Mais ces régimes miracles sont-ils aussi efficaces qu’ils n’y paraissent ?

Alors oui, au début du régime, la perte de poids est souvent fulgurante. Mes ces régimes rapides, comme leur nom l’indique, ne donnent des résultats qu’à court terme. L’enthousiasme de la perte de poids laissera vite place au sentiment d’échec avec le retour des kilos, difficilement perdus, dès la fin du régime.

Perdre du poids n’est pas anodin pour le corps. Pour s’alléger des kilos superflus durablement et efficacement, le maître mot est la lenteur. L’inverse des régimes rapides.

Dans cet article, vous découvrirez pourquoi il faut à tout prix fuir les méthodes miracles qui promettent un amaigrissement rapide. Je vous dévoilerai aussi les dangers de certains de ces régimes.

A la fin de l’article, je vous révélerai les clefs à mettre en place dans votre vie pour mincir durablement et ainsi tirer un trait définitif sur les régimes rapides.

 

  1. Régime rapide = danger !

Comme déjà évoqué dans l’article sur les 7 dangers à connaître d’une perte de poids rapide, il est très mauvais pour notre santé de maigrir rapidement. Faire un régime draconien expose aussi à d’autres inconvénients.

Les études ont montré que les personnes qui suivent un régime rapide ont peu de résultats à long terme. La perte de poids fulgurante observée dans ces régimes draconiens est en réalité une perte importante d’eau et une fonte musculaire et pas la perte de masse grasse espérée.

 

1) L’effet yoyo

Un régime rapide, pour être efficace, doit priver l’organisme de calories pendant un certain temps.

Devant cette baisse subite de calories, le corps est obligé de s’adapter pour continuer à fonctionner. Il utilise alors deux stratégies :

  • Il ralentit son métabolisme ; c’est-à-dire qu’il se met au repos et décide d’utiliser le minimum de calories.
  • Il se met en mode survie ; dès lors que les calories ingérées augmentent, il stocke le plus d’énergie possible, sous forme de graisse, en prévision d’une nouvelle période de diète sévère.

Ainsi, pendant le régime draconien, les kilos s’envolent car l’organisme puise essentiellement dans les muscles (qui pèsent plus lourd que la graisse). Mais très rapidement après la fin du régime, la personne reprend tous les kilos perdus, souvent plus : c’est l’effet yoyo. Si la personne continue de pratiquer des régimes draconiens pour espérer perdre du poids, à nouveau, le corps perdra de plus en plus de muscle et stockera de plus en plus de graisse.

Ce cercle vicieux entraîne, à long terme, un risque accru d’obésité et de surpoids incontrôlable.

 

2) Troubles du comportement alimentaire

Les régimes draconiens perturbent les signaux de faim et de satiété du corps. La personne au régime n’arrive plus à savoir quand elle a faim et quand elle peut s’arrêter de manger. De plus, il arrive que le corps, après trop de restrictions, envoie un signal de faim insatiable. Ce signal est à l’origine de crises durant lesquelles la personne perd le contrôle sur sa prise alimentaire. Elle mange alors en grande quantité des aliments souvent gras et sucrés, sur un laps de temps court. Si ces crises se répètent, elles peuvent déboucher sur la boulimie ou l’hyperphagie.

Pendant les régimes, des envies de manger des aliments interdits peuvent apparaître. Elles donnent souvent lieu à des craquages. Si ces envies deviennent des obsessions, les craquages se transforment en compulsions alimentaires. Ces dernières peuvent être à l’origine de troubles du comportement alimentaire.

 

3) Conséquences psychologiques

Le régime rapide a des conséquences sur notre santé physique mais aussi sur notre santé mentale.

Les interdits alimentaires imposés lors d’un régime ont plusieurs conséquences :

  • L’isolement: adopter un régime rapide oblige à suivre une discipline alimentaire stricte qu’il est difficile à tenir pendant les sorties au restaurant ou chez des amis. La personne au régime peut alors se mettre à l’écart et s’isoler.
  • La frustration: on ne peut pas manger ce que l’on veut, même si l’on en a envie.
  • La culpabilité: les craquages sur des aliments interdits peuvent être très mal vécus, tout comme le moindre petit écart.

L’échec, presque inévitable, du régime entraîne des déceptions, des coups de déprime, voire des dépressions. Il peut également être à l’origine d’une baisse importante de l’estime et de la confiance en soi.

 

  1. 6 régimes rapides à éviter

Il existe de très nombreux régimes draconiens. Je liste ici certains des plus connus avec leurs principaux dangers.

 

Régime n°1 : Le régime soupe au chou

Ce régime rapide promet de perdre jusqu’à 7 kilos en une semaine.  Pour cela, il faut boire de la soupe aux choux plusieurs fois par jour. Le chou aurait des propriétés brûle graisse importante. Ce régime, très hypocalorique et qui ne repose sur aucune base scientifique, est conseillé pour une période maximale de 7 jours pour des adultes en bonne santé. Ce régime expose à un risque important de carences, à de la fatigue et aux dangers vus précédemment.

De nombreux régimes proposent de manger le même repas pendant plusieurs jours. Tous exposent aux mêmes risques.

 

Régime n°2 : Le régime Dukan

Ce régime est basé sur la consommation en grande quantité de protéines animales au détriment des autres groupes d’aliments.

Les dangers de ce régime sont : une constipation pouvant être sévère, des nausées, des migraines, une augmentation du mauvais cholestérol, des carences en minéraux et vitamines.

L’excès de protéines peut entraîner des troubles rénaux et une hypertension artérielle. L’augmentation du mauvais cholestérol et la consommation trop importante de sel exposent au risque de maladie cardiovasculaire.

 

Régime n°3 : Le régime cétogène

C’est un régime pauvre en glucides mais riche en graisses. L’état de cétose obtenu (utilisation de corps cétoniques obtenus à partir des graisses comme principal carburant) a un effet thérapeutique sur l’épilepsie. Il est vite devenu populaire en raison de ses effets amincissants.

Les risques de ce régime sont <w

 

Régime n°4 : Les régimes box

Les principaux avantages de ces régimes sont la perte de poids rapide et leur praticité. La personne reçoit tous les repas déjà prêts à réchauffer au micro-ondes.

Les inconvénients sont nombreux, les principaux étant : le risque important d’effet yoyo en raison du faible nombre de calories ingérées par jour (1200 calories pour les femmes et 1500 calories pour les hommes en moyenne), le risque de carence en raison de la cuisson au micro-ondes et de l’absence de fruits et légumes frais, le manque d’éducation nutritionnelle (grande probabilité de faire les mêmes erreurs alimentaires qui ont engendré la prise de poids à la fin du régime) et le prix (plus de 250 euros/mois).

 

Régime n°5 : Le jeûne long

A l’heure où les français se tournent de plus en plus vers le naturel, le jeûne devient une des solutions phares pour s’alléger des kilos indésirables. Alors que le jeûne intermittent (jeûner pendant 16 heures et s’alimenter sur une période de 8 heures) peut s’avérer intéressant, le jeûne long, supérieur à une journée comporte des dangers. Il ne doit pas être entrepris seul, ni dans le but de perdre du poids.

Les risques sont les carences, les troubles digestifs, la fonte musculaire, une grande fatigue et une reprise importante de poids dès la fin du jeûne.

 

Régime n° 6 : à base de shakes minceurs

Pour les personnes pressées désireuses de perdre du poids, ce régime rapide paraît très prometteur. Or, se nourrir de repas en poudre mélangés dans du liquide présente de nombreux risques. Ils ne sont pas équilibrés car ils contiennent beaucoup de sucres ou des édulcorants dangereux (comme l’aspartame), ils manquent de protéines, de fibres et des nutriments essentiels.

Sur le long terme, ce régime liquide peut entraîner de graves carences en nutriments essentiels et en vitamines, une occlusion intestinale et un stress physique (augmentation importante du cortisol, l’hormone du stress).

 

  1. Les 8 clefs pour mincir durablement

Les régimes rapides sont inefficaces sur le long terme et dangereux pour votre santé.  Seule une perte de poids douce et progressive vous permettra d’éviter l’effet yoyo et tous les autres désagréments liés à une perte de poids rapide.

Pour mincir, il est primordial d’améliorer son hygiène de vie. Les principales clefs sont :

  1. Adopter une alimentation équilibrée ;
  2. Avoir une activité physique régulière;
  3. Dormir suffisamment;
  4. Limiter le stress ;
  5. Prendre son temps pour manger, au moins 20 minutes;
  6. Bien mastiquer;
  7. Manger en conscience;
  8. Prendre 3 repas au cours de la journée et une collation.

 

Les régimes rapides sont efficaces à court terme mais ne sont pas compatibles avec une bonne santé. Il faut les à éviter à tout prix. L’arme imparable pour perdre du poids est l’adoption pérenne d’une alimentation équilibrée au sein d’une bonne hygiène de vie.

Petit déjeuner équilibré : 10 idées santé

Le petit déjeuner équilibré est une des clefs de la santé et fait partie d’une bonne hygiène de vie.

Prendre ou ne pas prendre de petit déjeuner soulève un débat qui pose de nombreuses questions. Est-il est important de prendre un petit déjeuner ? Doit-il être le plus gros repas de la journée ? Est-ce que le petit déjeuner salé est meilleur que le sucré ? Dans cet article, vous trouverez la réponse à ces questions et bien plus encore.

Je vous dévoilerai les multiples avantages de prendre un petit déjeuner équilibré. Vous découvrirez l’assiette idéale pour fournir le bon carburant à votre corps et ainsi être plein d’énergie pour toute la journée. Le coup de barre de fin de matinée ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Grâce à des exemple concrets de petits déjeuners équilibrés vous n’aurez plus d’excuses pour faire d’une pierre deux coups : vous régaler et faire du bien à votre corps !

1) 5 raisons de prendre un petit déjeuner équilibré

 

  1. Amélioration des capacités intellectuelles et cognitives

Prendre un petit déjeuner équilibré permet d’améliorer la mémoire et la concentration. Le carburant principal du cerveau est le glucose. Pendant la nuit, la glycémie (taux de sucre dans le sang), diminue fortement. Ainsi, un petit déjeuner comportant des bonnes sources de glucide permet de rétablir la glycémie à un niveau optimal. Le cerveau peut alors fonctionner correctement ; cela favorisera les performances intellectuelles.

 

  1. Aide à la perte et au maintien du poids

Sauter le petit déjeuner peut être tentant quand on veut perdre quelques kilos. Or, de nombreuses études ont conclu que les personnes qui ne prennent pas de petit déjeuner ont plus de mal à contrôler leur poids. Elles sont ainsi plus sujettes au surpoids et à l’obésité que celles qui en prenne un régulièrement.

La prise d’un petit déjeuner permet de stimuler le métabolisme de l’organisme. Cela constitue le signal pour l’organisme de brûler des calories et de déstocker les graisses. Ainsi, prendre un petit déjeuner permet de stabiliser voire de perdre du poids et non d’en prendre.

 

  1. Diminution du risque de carence

Un petit déjeuner équilibré permet, dès le matin, de faire le plein de nutriments essentiels : glucides dont les fibres, lipides et protéines mais aussi vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Sauter le petit déjeuner peut entraîner une fringale en fin de matinée. En général, on aura tendance à se tourner vers des collations riches en calories, en gras et en sucre (biscuits, viennoiseries, barres de céréales) ce qui ne compensera pas l’apport de nutriments d’un petit déjeuner équilibré et n’apportera rien d’intéressant à notre organisme.

  1. Equilibre des apports sur la journée

Commencer sa journée par un repas copieux et la terminer par un repas léger comme le suggère l’adage bien connu « Petit déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un mendiant » s’avère être très intéressant. En effet, il a été montré que le métabolisme est 2,5 fois plus élevé le matin que le soir pour le même nombre de calories ingérées.

Ainsi, instaurer un véritable petit déjeuner, sain et copieux, représentant 25% des besoins quotidiens, permet d’éviter les fringales dans la journée et d’alléger le repas du soir. Le soir, le métabolisme étant ralenti, un dîner léger facilitera la digestion et favorisera un sommeil profond.

 

  1. Réduction de la faim et des grignotages

Un petit déjeuner trop léger entraîne, chez ¾ des Français, une sensation de faim dans la journée. Prendre un petit déjeuner équilibré réduit la faim et augmente la sensation de satiété.

Commencer sa journée par un repas sain et copieux évite la fringale de fin de matinée, limite les grignotages dans la journée et diminue l’attrait pour le sucre. Ces effets sont encore plus importants quand le petit déjeuner est riche en protéines.

 

2) Composition d’un petit déjeuner équilibré

Il n’existe pas un petit déjeuner type idéal. En ayant quelques règles simples en tête, chacun pourra constituer un petit déjeuner équilibré selon ses goûts et ses besoins.

Il est important de ne pas manger trop de choses différentes au petit déjeuner pour ne pas perturber le mécanisme de la digestion.

Un petit déjeuner équilibré se compose préférentiellement de protéines maigres, de légumes et fruits de saison, de bonnes graisses (acides gras essentiels) et de sucres complexes.

On évite les sucres rapides, les graisses saturées, les produits raffinés. Donc on oublie le classique baguette, beurre, confiture, les viennoiseries, les céréales industrielles, la charcuterie, les biscuits du petit-déjeuner, le lait de vache.

Un petit déjeuner équilibré se compose d’alternatives saines à ce qu’on trouve habituellement dans un petit déjeuner « classique ». Par exemple, on peut remplacer :

  • Le jus de fruits par un fruit de saison ou une compote;
  • Le pain blanc et les biscottes par du pain complet ou du pain sans gluten;
  • Les céréales industrielles par du muesli maison, du granola ou du porridge(voir recettes plus bas) ;
  • Le sucre blanc dans la boisson chaude par du sucre de coco, du sucre complet ;
  • Le lait de vache par du lait de chèvre ou une boisson végétale;
  • La charcuterie par du jambon blanc;
  • Le beurre et la confiture par de la purée d’oléagineux, etc…

Concernant les boissons chaudes, le café et le thé sont à limiter. On privilégie la chicorée, le rooibos (le thé rouge) et les infusions de plantes (thym, romarin).

Avant le petit-déjeuner, il est important de se réhydrater en buvant un grand verre d’eau. On peut aussi boire, à jeun, du miel dans de l’eau tiède (pas chaude pour ne pas perdre les propriétés du miel) ou presser un demi citron dans un verre d’eau tiède.

3) 10 idées de petits déjeuners équilibrés

Je vous propose quelques idées de petits déjeuners équilibrés, gourmands et rapides à préparer. Ainsi, plus d’excuses pour ne pas prendre quelques minutes le matin pour faire du bien à son corps et pour faire le plein d’énergie pour la journée.

Petits-déjeuners sucrés :

  1. Porridge: flocons d’avoine, oléagineux (amandes, noix de cajou, noix du brésil, noisettes…), fruits secs (abricots secs, baie de goji, cranberries séchées…), eau ou lait végétal et pour agrémenter cacao, cannelle +/- sucre complet ou sucre de coco. A manger cru ou cuire quelques minutes dans une casserole. La préparation peut être préparée la veille et placée au frigo pour une meilleure digestibilité.
  2. Pain complet, purée d’oléagineux (amande, noisette, noix de cajou…), 1 fruit de saison ;
  3. Salade de fruits de saison saupoudrée de pollen ;
  4. Pancake à la banane: ½ banane ou 1 banane selon la faim, 2 cuillères à soupe d’un mélange de 4-5 ingrédients au choix tels que des oléagineux, des poudres (cacao, maca, noix de coco râpée, spiruline…), des fruits secs, 1 cuillère à soupe de graines de lin moulues, 1 œuf, mélanger le tout. Faire des petits pancakes dans une poêle chaude et huilée (huile d’olive ou de coco). A accompagner d’un fruit de saison.
  5. Granola accompagné de lait végétal ou d’un yaourt de chèvre ou de soja et d’un fruit de saison.

Une recette de base du granola (déclinable selon vos envies) : mélanger 150g de flocons (avoine, millet, sarrasin…), 50 g d’oléagineux (amandes, noisettes, noix de cajou…), 2 cuillères à soupe d’huile (coco, colza…), 6 cuillères à soupe de sucrant liquide (miel, sirop d’érable, sirop d’agave). Etaler sur une plaque de cuisson sur du papier sulfurisé et faire cuire 15-20 minutes à 150 degrés (surveiller pour que ça ne brûle pas). A la sortie du four, on peut ajouter des fruits secs et des graines de chocolat. Une fois refroidie, casser la préparation en plusieurs morceaux et la mettre dans un bocal en verre fermé. Se garde minimum 2 semaines.

  1. Un fruit de saison ou des fruits secs (abricots secs, baie de goji, cranberries…), un yaourt au soja ou de chèvre, quelques oléagineux.

Petits-déjeuners salés :

  1. Pain complet ou pain sans gluten accompagné de guacamole ou houmous ou fromage de chèvre + quelques oléagineux ;
  2. Pain complet accompagné de jambon ou de saumon fumé, de quelques légumes de saison et d’un demi avocat;
  3. Omelette nature ou aux champignons, accompagnée de salade ;
  4. Petit déjeuner protéiné végétarien: mélanger 30 g de poudre d’amande, un ou deux œufs, 50 g de fromage de brebis ou de tofu lactofermenté nature, un petit morceau de courgette (pour le volume), épices à pain d’épice, 1 cuillère à café de cacao ou un peu d’édulcorant bio. Tout mélanger au blender, en faire des galettes à cuire à la poêle. Accompagner le tout de salade ou de légumes de saison.

 

Pour conclure, prendre soin de sa santé commence par ce que l’on met dans son assiette dès le matin. Maintenant, vous savez comment composer un petit déjeuner équilibré pour faire le plein de nutriments et pour pouvoir attaquer la journée du bon pied. Les idées données dans cet article vous permettront d’éviter les erreurs, les pannes d’inspiration et de vous régalez tout en prenant soin de vous.

Régime alimentaire idéal : les 8 secrets à connaître pour une longue vie

Hippocrate (médecin grec au Vème siècle avant J.-C) prônait déjà les bienfaits sur la santé d’un régime alimentaire sain mais il semblerait que nous ayons oublié ce principe fondamental : notre alimentation est volontiers plus grasse, salée et sucrée qu’auparavant alors que le nombre de personnes souffrant de maladies chroniques continue de grimper. On dit ne pas être dans son assiette pour dire que l’on ne sent pas très bien, coïncidence ?

Régime alimentaire et longévité font- ils la paire ?

 

Aujourd’hui, nous continuons de vivre de plus en plus longtemps en France : l’espérance de vie est de 79.8 ans pour les hommes et 85.7 ans pour les femmes. Contrairement aux fausses croyances du genre « tout est joué d’avance » ou « c’est le destin », l’esprérance de vie dépend de nous. On estime que les gènes sont responsables à 25% dans la longévité. Le reste est lié au mode de vie (régime alimentaire, activité physique et sportive, comportements à risque comme la prise d’alcool et de tabac), à l’accès aux soins, aux politiques de santé publique comme la vaccination. Cependant, le grand âge amène également son lot de souffrance et de maladies. L’enjeu n’est donc pas seulement de vivre longtemps mais de vivre longtemps en bonne santé !

 

De nos jours, la majorité des décès dans le monde sont liés à des maladies chroniques qui surviennent souvent avec l’âge. L’augmentation globale des maladies cardiovasculaires, cancers, diabète et autres maladies chroniques liées à l’âge reflètent le vieillissement de la population mais aussi des changements dans le mode de vie, notamment du régime alimentaire. En effet, nos sociétés modernes se dirigent de plus en plus vers un certain type de régime alimentaire, surnommé le “régime occidental” : riche en sucres, graisses saturées, produits animaliers, pauvre en fibres et en phytonutriments (nutriments venant des végétaux). Ce régime alimentaire favorise l’apparition de maladies chroniques et dégénératives et entraîne une réduction de la vie en bonne santé. Malheureusement, ce “régime occidental” tend à se généraliser dans le monde entier. On retrouve maintenant des fast-foods partout dans le monde, les produits agroalimentaires industriels (sodas, plats préparés, bonbons, gâteaux, chips…) sont vendus dans tous les supermarchés et épiceries. Les repas ont tendance à devenir de plus en plus caloriques alors que les gens deviennent de plus en plus sédentaires.

 

Les progrès de la médecine permettent l’amélioration des traitements et de la prise en charge des maladies chroniques mais entretemps les efforts pour prévenir leur survenue restent limitées. Des études ont montré qu’un changement des habitudes pour un régime alimentaire plus sain pouvait améliorer de façon importante, voire presque autant que les médicaments, les facteurs de risque de maladies (facteurs de risque d’inflammation et le profil lipidique). Il faut bien sûr prendre des médicaments lorsque nécessaire mais ne vaudrait-il pas mieux prévenir la maladie ?

 

Certaines régions du monde, nommées les “zones bleues” comptent une population plus âgée que la moyenne. Les chercheurs ont essayé de déceler les secrets de cette longévité : le régime alimentaire est un facteur déterminant !

Voici 2 exemples de “zones bleues” et leurs particularités :

 

  • Sardaigne, Italie:

La bonne réputation du régime alimentaire méditerranéen semble bien fondée. Avec un taux record de centenaires dans la province de Nuoro (91 pour 18 000 personnes nées dans la région entre 1880 et 1900), on a observé que les habitants dégustent surtout des fruits et légumes du potager, du poisson frais, du fromage de brebis local et utilisent souvent de l’huile d’olive dans la cuisine. La viande n’est consommée qu’au maximum une fois par semaine. Les ruelles escarpées obligent également les habitants à pratiquer de l’exercice physique quotidiennement. Les habitants conservent également de forts liens sociaux permettant un bon équilibre mental.

 

  • Okinawa, Japon :

Cette île au large du Japon abrite de nombreuses personnes en très bonne santé malgré leur grand âge (66.7 centenaires par 100 000 habitants). Leur régime alimentaire contient surtout des légumes verts, des légumineuses, des racines dont la patate douce, des protéines apportées par du poisson et de la volaille. Il est aussi faible en graisses et en calories. En effet, les habitants font des repas de petites proportions, faiblement énergétiques. Ils sont attachés aux principes traditionnels de “hara hachi bu”, manger sans être complètement rassasié, ou “kuten gwa”, manger de petites parts. Les retraités restent aussi actifs dans la vie de tous les jours, ils marchent, cultivent leur potager si possible, se retrouvent entre amis ou en famille.

 

Quels sont les points communs entre ces différentes “zones bleues”, éloignées géographiquement et culturellement ?

  1. Ces populations à forte longévité suivent un régime alimentaire contenant essentiellement des végétaux et légumineuses, des produits locaux (produits laitiers de la région, algues, champignons, miel…), plus souvent du poisson que de la viande consommée en petites quantités.
  2. La cuisine est faite maison avec peu de sucres et peu de produits industriels, et les repas légers.
  3. Ajoutez à cela la pratique d’une activité physique régulière et tout cela pourrait bien mener à une longue vie en bonne santé.

 

 

Qu’est-ce qu’un régime alimentaire idéal ? 

 

Avant d’adopter un régime alimentaire sain, il faut d’abord savoir en quoi il consiste ! Voici des recommandations qui vous aideront à avoir une longue vie en bonne santé :

 

  • Les aliments à privilégier
  • Fruits et légumes : essayez de consommer au moins 5 portions de fruits et légumes par jour en les alternant et diversifiant. Vous pouvez les consommer dans leur état brut, cuisinés ou intégrés dans des plats (gratins, tartes…). Les fruits et légumes contiennent de nombreux nutriments, vitamines, fibres, antioxydants, permettant de prévenir des maladies chroniques comme des cancers, maladies cardiovasculaires et métaboliques. Si possible, essayez de privilégier les fruits et légumes de saison et produits localement, ils seront souvent plus savoureux et l’impact écologique sera moindre !
  • Les légumes secs tels que les haricots, pois chiches, pois cassés, lentilles : au moins 2 fois par semaine pour leurs fibres et protéines végétales. Les légumes secs peuvent accompagner de la viande ou du poisson. Ils peuvent aussi remplacer la viande mais dans ce cas, rajoutez un produit céréalier comme accompagnement.
  • Féculents (pain, semoule, pâtes, riz, pommes de terre) : au moins un par jour et si possible complets. Ce sont les féculents qui nous apportent de l’énergie tout au long de la journée. Les féculents complets sont plus riches en fibres qui sont insuffisamment consommés en France. Soyez rassurés, les féculents en soi ne font pas grossir. En revanche, les sauces et accompagnements gras avec lesquels on a l’habitude de cuisiner les féculents comme la friture ou fromage, sont en cause.
  • Le poisson : 2 fois par semaine (environ 200 g) dont un poisson gras comme les sardines, saumon, maquereau, hareng riches en oméga 3.
  • Privilégiez la cuisine à l’huile végétale (olive, colza, noix) qu’au beurre. Vous pouvez faire cuire vos aliments sans matières grasses, à la vapeur, à l’autocuiseur, à l’eau.

 

 

  • Les aliments à éviter
  • L’alcool est néfaste pour la santé dès la première gorgée mais les risques augmentent avec la quantité consommée. C’est maximum 2 verres par jour et pas tous les jours, maximum 10 verres par semaine sauf pour les femmes qui ont un projet de grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent pour lesquelles l’alcool n’est pas recommandé du tout.
  • Les produits sucrés, salés, gras, ultra-transformés y compris les boissons sucrées (jus de fruits, sodas, boissons énergisantes). Cela concerne les gâteaux, crèmes, biscuits apéritifs, charcuterie, les plats préparés achetés en supermarchés, le chocolat, les bonbons. L’impact sur la santé des additifs reste encore incertain mais entre deux produits, il vaut mieux choisir celui qui ne contient pas d’additifs ou moins que l’autre. L’idéal reste de préparer ses plats à la maison. Il faut aussi limiter le sel dont la consommation excessive peut entraîner de l’hypertension.
  • Viande et charcuterie (jambon, saucisse, saucisson, pâté, lard…) : pas plus de 150 g de charcuterie (environ 3 tranches de jambon) par semaine car elle est très salée et grasse, pas plus de 500 g de viande par semaine et de préférence de la volaille (environ 3-4 steaks) qui apporteront du fer, des protéines et de la vitamine B12.

 

N’oubliez pas d’accompagner un régime alimentaire sain avec un mode de vie actif, c’est-à-dire au moins 30 minutes d’activité physique par jour, en évitant de rester trop longtemps assis !

 

 

Contrairement à ce que l’on croit, notre espérance de vie dépend de nous !

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, un changement de comportements par l’adoption d’un régime alimentaire sain, l’arrêt du tabac et une activité physique régulière, pourrait éviter 80% des maladies cardiovasculaires et des cas de diabète et 1 cancer sur 2.

Un régime alimentaire idéal est un des piliers de la bonne santé. Vous êtes le meilleur médicament pour vivre longtemps.

L’acidité gastrique : 9 remèdes naturels pour la soulager

L’acidité gastrique peut le plus souvent être soulagée par des remèdes naturels, non médicamenteux. Le meilleur médicament c’est vous-même.

L’acidité gastrique peut être très gênante et difficile à vivre et aboutir à des complications si elle n’est pas prise en charge.

Comment la soulager réellement ? Il existe de nombreux remèdes naturels et des conseils efficaces, très peu connus que vous découvrirez dans cet article.

Je vous révélerai également les actions à mettre en place pour se libérer progressivement et définitivement de ce trouble. En améliorant votre hygiène de vie, l’acidité gastrique diminuera. Si vous maintenez vos actions sur le long terme, l’acidité gastrique ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

 

L’acidité gastrique, de quoi parle-t-on ?

Définition

Pour digérer les aliments, l’estomac sécrète de l’acide. La muqueuse gastrique est résistante à cette acidité. Mais, dans certains cas, la production d’acide augmente anormalement, provoquant alors une hyperacidité à l’origine d’une irritation de la muqueuse gastrique.

Cette acidité gastrique (ou de l’estomac) peut remonter dans l’œsophage : c’est le reflux gastro-œsophagien. Ceci se produit quand le sphincter inférieur de l’œsophage, dysfonctionne. Il est normalement ouvert quand nous buvons et mangeons et fermé entre ces moments pour empêcher le contenu acide de l’estomac de remonter. Quand il s’ouvre à n’importe quel moment, il provoque des remontées gastriques qui agressent l’œsophage.

Les symptômes :

Ils sont nombreux :

  • Goût aigre dans la bouche ;
  • Régurgitations acides dans la bouche (retour d’aliments ou de liquide dans la bouche) sans nausées ni effort de vomissement ;
  • Sensations de brûlures dans l’œsophage, derrière le sternum ;
  • Crampes d’estomac continues ;
  • Ballonnements ;
  • Brûlures d’estomac ;
  • Selles de couleur foncée ou noire (si saignements au niveau de l’œsophage ou de l’estomac).

 

Il peut exister également d’autres symptômes :

  • Toux ou hoquet persistants ;
  • Asthme nocturne, sans rapport avec une allergie ;
  • Nausées ;
  • Voix rauque et enrouement ;
  • Problèmes dentaires (perte de l’émail).

8 remèdes naturels pour soulager l’acidité gastrique

Les remèdes suivants sont essentiels pour soulager l’acidité gastrique. C’est à vous de tester et de choisir ceux qui vous conviennent le mieux.

Des conseils à appliquer au quotidien pour diminuer l’acidité gastrique

  • Modifier ses habitudes alimentaires
  • Prendre des repas légers à heure fixe : pour soulager son estomac, il est recommandé de fractionner son alimentation, prendre 6 petits repas plutôt que 3 gros ;
  • Eviter les aliments trop chauds, manger tiède et privilégier le plus possible le cru au cuit ;
  • Bien mastiquer les aliments (au moins 20 fois chaque bouchée) ;
  • Limiter les matières grasses cuites (beurre, huile, margarine, crème fraîche, à ajouter après cuisson si nécessaire) et les aliments riches en graisse (fritures, plats en sauce, viandes grasses, plats industriels…) ;

 

  • Limiter, voire supprimer les agents irritants
  • Supprimer les boissons gazeuses qui dilatent l’estomac et l’irritent à cause des bulles ;
  • Diminuer le tabac (voire le supprimer) ;
  • Ne pas dépasser un à deux verres d’alcool par jour en privilégiant le vin biologique ;
  • Eviter de consommer trop de café et de thé, surtout à jeûn ;
  • Préférer les aromates (coriandre, basilic, angélique…) aux épices et aliments épicés comme la moutarde ou le piment ;
  • Limiter au maximum les aliments acides : agrumes (orange, citron, pamplemousse, mandarine, clémentine), tomates cuites, vinaigre, fruits peu mûrs, les fruits rouges, etc…
  • Apprendre à se relaxer et à gérer ses émotions

 

  • Favoriser la relaxation durant et après les repas ;
  • Verbaliser ses émotions et ses ressentis.

Autres conseils utiles

  • Relever la tête de lit d’une vingtaine de centimètres. Eviter de vous coucher sur une pile d’oreillers car cela vous fait prendre une mauvaise position et entraîne une augmentation de pression dans l’œsophage et l’estomac, empirant les remontées acides ;
  • Eviter de se pencher en avant ou de s’allonger après un repas.

 

Autres pistes pour se libérer de l’acidité gastrique

  1. Perdre du poids

Les personnes en surpoids, et à fortiori les personnes obèses, ont une pression intra abdominale élevée qui peut entraîner un dysfonctionnement du sphincter inférieur de l’œsophage. Perdre ses kilos en trop peut réduire la pression exercée sur le sphincter inférieur de votre œsophage, limitant ainsi la remontée de l’acide gastrique dans l’œsophage.

  1. Manger sainement

Adopter une alimentation équilibrée composée d’une grande variété de fruits et légumes, d’aliments biologiques et bruts (le moins cuisiné possible) est une des clefs pour se libérer de l’acidité gastrique. Il est bon de privilégier les aliments crus et la cuisson à la vapeur douce.

 

  1. Gérer son stress

Le stress est un des facteurs principaux à l’origine de l’acidité gastrique et de son aggravation. Il est primordial d’identifier les situations qui vous stressent pour les éviter ou s’y préparer en utilisant des techniques de relaxation. De nombreuses techniques existent comme la méditation, le yoga, la relaxation, des exercices de respiration, les massages, les bains chauds, le Gi Gong, le Tai-chi.

 

  1. Rééquilibrer sa flore intestinale

Pour lutter contre l’acidité gastrique, il est très important de restaurer un bon équilibre bactérien dans l’intestin. En effet, la prolifération de mauvaises bactéries est une des causes de ce trouble.

La prise de probiotiques en cure de manière régulière est efficace pour équilibrer sa flore intestinale.

La consommation d’aliments fermentés comme le kéfir, le yogourt, la choucroute, les cornichons sera aussi très bénéfique.

 

Traitement médical

Les antiacides, disponibles sans ordonnance sont souvent pris en premier recours pour calmer l’acidité gastrique. Si ce traitement n’a pas permis un soulagement après deux semaines de prise, il est conseillé de consulter son médecin.

 

Le médecin pourra vous prescrire des anti-H2 qui réduisent la sécrétion d’acides par l’estomac ou des inhibiteurs de la pompe à protons qui bloquent la production d’acides gastriques.

 

 

Complications possibles

L’hyperacidité gastrique non prise en charge peut être à l’origine de différentes complications. Elle provoque une irritation de la muqueuse de l’estomac causant douleurs, brûlures et, à terme, des ulcérations. Au niveau de l’œsophage, l’acidité gastrique peut provoquer des inflammations, des saignements puis des ulcères. Si le reflux gastrique n’est pas pris en charge, la muqueuse de l’œsophage agressée est remplacée par une muqueuse de type intestinal : c’est l’endobrachyoesophage. C’est une lésion irréversible et précancéreuse qui devra être régulièrement surveillée.

Il est important de consulter son médecin si les signes persistent. Toute modification ou arrêt du traitement en cours ne doit pas se faire sans un avis médical au préalable.

 

 

Maintenant, c’est à vous d’agir pour diminuer l’acidité gastrique et retrouver du confort au quotidien. Les remèdes naturels et les conseils seront efficaces si vous les intégrez à vos habitudes.

En devenant acteur, en plus de soulager vos maux, vous contribuerez à leur diminution progressive jusqu’à leur disparition totale.

3 habitudes de vie à adopter pour mener une vie saine

Nous sommes capables de contrôler certaines composantes de la vie : nous pouvons adopter les comportements permettant de mener une vie saine et ainsi de mettre toutes les chances de notre côté pour rester en bonne santé le plus longtemps possible. Cela est non seulement bénéfique pour vous mais aussi pour toutes les personnes qui partagent votre vie ! En menant vous-même une vie saine, vous influencez votre entourage positivement.

 

  1. Manger pour vivre, vivre pour manger

 

Pour mener une vie saine, commençons par bien manger. La clef est d’adopter une alimentation équilibrée et variée.

Il faut privilégier les aliments bénéfiques pour la santé comme les légumes, fruits, féculents, légumineuses. Attention, cela ne veut pas dire qu’il faut entièrement éliminer les aliments sucrés, gras et salés, moins bons pour la santé mais souvent gourmands. Tout est dans la modération !

Voici quelques recommandations basées sur des études scientifiques qui vous aideront à mener une vie saine :

  • Augmentez la consommation de fruits et de légumes. On parle de 5 portions de fruits et légumes par jour (une portion = 80-100 grammes) que vous pouvez manger telles quelles ou décliner par exemple en tarte, gratins, salades.
  • Essayez de consommer au moins deux fois par semaine des légumes secs (haricots, lentilles, pois chiches…) qui sont naturellement riches en fibres en les associant à des légumes et de la viande. Vous pouvez les associer avec un produit céréalier si vous voulez remplacer la viande.
  • Vous pouvez consommer des féculents (pâtes, pomme de terre, riz, pain) tous les jours, contrairement aux idées reçues ils ne font pas grossir, mais veuillez à les prendre complets, plus riches en fibres.
  • Les matières grasses peuvent être consommées en petites quantités mais pensez à utiliser des alternatives plus saines, par exemple l’huile d’olive, ou de colza au lieu du beurre.
  • Vous pouvez consommer deux produits laitiers par jour (pour un adulte) afin d’apporter du calcium, bon pour des os et dents solides.
  • Essayez de réduire la viande surtout rouge. En revanche vous pouvez manger deux fois par semaine du poisson en particulier les poissons gras comme les maquereaux ou harengs.
  • Limitez les aliments trop salés, trop sucrés, les boissons sucrées, y compris les jus de fruits, les aliments gras et ultra-transformés comme les bonbons, chips, biscuits apéritifs, charcuterie etc.

Si possible, cuisinez vous-même de bons petits plats à la maison. En effet, les produits tout faits sont souvent trop salés et contiennent des additifs et exhausteurs de goût, sans parler des emballages très polluants. Les librairies regorgent de livres de recettes pour les personnes pressées, vous pouvez aussi retrouver de nombreuses idées sur internet. Vous passerez peut-être 20 minutes de plus à cuisiner mais l’impact sur votre santé sera bien meilleur qu’un plat tout fait.

La façon dont on mange est toute aussi importante que le contenu de l’assiette. Un repas pris en famille ou entre amis créé un moment de convivialité qui permet de relier l’utile à l’agréable dans cette nouvelle vie saine. Il vaut mieux éviter si possible les repas devant la télévision qui souvent amènent à manger plus que nécessaire. Manger en pleine conscience, c’est-à-dire en vous concentrant sur les aliments, les goûts, la texture, la quantité, aide à ressentir les sensations et notamment la satiété. Il vous sera plus facile de savoir quand arrêter de manger de façon naturelle.

 

  1. Se bouger pour une vie saine

 

Les bienfaits d’une alimentation équilibrée et de l’activité physique sont nombreux sur la santé physique et mentale et permettent de prévenir de maladies chroniques (tels que le diabète de type 2, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’obésité) et réduisent le risque de maladie d’Alzheimer et de Parkinson… Cependant, les études montrent aussi que l’activité physique est insuffisante dans la population française et ce quelque soit l’âge. De façon parallèle, la sédentarité, souvent estimée par le temps assis devant un écran est trop élevée avec une tendance à l’augmentation pour le temps passé devant un écran pour le loisir. A titre d’exemple, les adultes passent en moyenne plus de 3h30 assis devant un écran, hors temps de travail.

Les activités physiques et sportives tiennent donc une place importante dans une vie saine. Contrairement aux idées reçues, tout le monde peut et est encouragé à pratiquer une activité physique, pas besoin d’être un grand sportif !

Il existe de multiples façons de bouger son corps :

  • pour le transport : se rendre à un endroit à pied, à vélo, en roller, un moyen de transport nécessitant un minimum d’activité physique.
  • dans le cadre du travail : en particulier pour les personnes qui sont amenées à faire du travail manuel, manutentionnaire, travaux, les sportifs professionnels etc, prendre les escaliers
  • les activités domestiques : faire le ménage, du bricolage, porter des courses…
  • le loisir : évidemment les divers sports pratiqués en loisir mais aussi les promenades à pied ou à vélo, le jardinage…

On se rend compte ainsi que de petits changements d’habitude permettent d’atteindre rapidement les recommandations (pour les adultes) :

  • pratiquer au moins 30 minutes d’activités physiques par jour
  • réaliser deux fois par semaine des activités de renforcement musculaire (entretien de la force des muscles, par exemple le gainage), d’assouplissement (étirements, par exemple du stretching) et d’équilibre (par exemple en faisant du yoga, ou des exercices très simples comme tenir sur un pied, marcher sur une ligne droite etc).
  • diminuer le temps assis en se levant au moins toutes les 2 heures, ne serait-ce que pour faire quelques pas ou s’étirer.

Ceci est un idéal à atteindre, si vous n’y arrivez pas dans un premier temps, allez y progressivement ! Vous pouvez également vous faire accompagner par des professionnels si vous reprenez le sport après une période d’arrêt. Rappelez-vous que toutes les excuses sont bonnes à prendre pour bouger son corps ! De plus, vous verrez que faire de l’activité physique est un cercle vertueux, plus vous en ferez, moins vous aurez de mal à vous y mettre, plus cela vous semblera naturel et plus vous en ferez !

 

  1. Un dernier verre pour la route vers une vie saine ? Ou une cigarette ?

 

Pour parfaire votre mode de vie sain, quoi de mieux que de réduire sa consommation de tabac et d’alcool ? Le tabac continue de faire des ravages. D’après Santé publique France, ce sont chaque année plus de 75 000 personnes (13% des décès en France) qui succombent du tabagisme. C’est la première cause de mortalité évitable et en moyenne un fumeur sur deux décède des méfaits du tabagisme. Le tabac est responsable de nombreuses maladies comme des cancers dont le plus connu est celui du poumon mais aussi d’autres organes (toute la sphère ORL, pancréas, vessie, utérus, reins, oesophage…), des maladies cardiovasculaires, des maladies pulmonaires chroniques mais également de nombreuses autres atteintes (vieillissement prématuré de la peau, les dents jaunes, mauvaise haleine, fragilisation des gencives etc). Pour contrer les effets néfastes de la cigarette, il n’existe qu’une solution : arrêter. Malheureusement, la cigarette est très addictive beaucoup de gens essaient d’arrêter et s’exposent aux nombreuses difficultés du sevrage.

L’Académie Santé Positive vous propose une méthode simple et rapide pour en finir avec la cigarette.

Ne restez pas seul(e) face à ce problème. Cela va de même avec l’alcool, sujet plus tabou mais qui induit également des conséquences graves sur la santé : cancers, maladies cardiovasculaires, maladies neurologiques, maladies mentales, des conséquences sociétales et familiales qui peuvent être dramatiques… L’alcool est tellement intriqué dans notre culture et gastronomie qu’il est difficile de l’éviter complètement. Le but est donc d’en consommer avec modération : pas plus de 10 verres par semaine avec un maximum de deux verres par jour et pas tous les jours. Quand vous en consommez, assurez-vous de limiter la quantité ingurgitée à chaque occasion, de rester hydraté(e) (l’alcool assèche) en buvant de l’eau évidemment, de ne pas prendre la route, de manipuler des objets dangereux ou de prendre des médicaments en même temps. Vous l’aurez compris, alcool et tabac ne font pas bon ménage dans une vie saine mais des solutions existent pour vous aider à diminuer ou à arrêter leur consommation.

 

 

Une vie saine peut vous aider à rester en bonne santé, prenez soin de votre corps, prenez soin de vous.

Rhinite allergique : 5 pistes pour s’en libérer définitiveme

Eternuements, nez qui coule, qui gratte, yeux rouges, etc…nombre d’entre nous connaissent les signes de la rhinite allergique quand arrive la belle saison. Près d’un français sur 4 souffre de cette maladie chronique. La rhinite allergique est gênante et inconfortable à vivre au quotidien. Elle peut grandement impacter notre vie, et si nous pouvions nous en libérer ?

Dans cet article, je vous expliquerai ce qu’est la rhinite allergique. Vous découvrirez ensuite des astuces pour gérer une crise et la soulager. Pour conclure, je vous dévoilerai des pistes qui vous permettront de vous libérer définitivement de ce trouble.

En améliorant votre hygiène de vie et en prenant soin de vous, la rhinite allergique ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Certes, il faudra un peu de patience et de volonté. Mais pensez à la fierté que vous ressentirez quand vous serez délivré de cette maladie. Quel plaisir ce sera de pouvoir profiter pleinement de votre vie sans avoir à supporter les désagréments de l’allergie.

Vous êtes prêt à agir pour votre santé ?

 

1) La rhinite allergique : qu’est-ce que c’est ?

 

  • Définition 

La rhinite allergique, appelée aussi rhume des foins, est la manifestation respiratoire de l’allergie avec l’asthme. Elle se manifeste surtout au printemps (rhinite saisonnière) à cause des pollens mais elle peut durer toute l’année (rhinite persistante).

La rhinite allergique (comme toutes les allergies) est liée à la réaction excessive de l’organisme à une substance inoffensive identifiée comme potentiellement agressive. Ainsi, lors de la première rencontre avec une substance allergisante, le système immunitaire la reconnaît comme un potentiel ennemi. Il met alors en place une réponse immunitaire pour être prêt à se défendre à la rencontre suivante : c’est la phase de sensibilisation. Lors des autres contacts, le système immunitaire réagit tout de suite en attaquant la substance : c’est la réaction allergique.

Les signes fréquents de la rhinite allergique sont les démangeaisons nasales, l’écoulement nasal clair, l’obstruction nasale, une conjonctivite (les yeux piquent, coulent et sont rouges), des éternuements intempestifs. Souvent, d’autres signes se rajoutent comme la fatigue, la perte partielle ou totale de l’odorat et les maux de tête.

 

  • Etat des lieux 

500 millions de personnes sont touchées à travers le monde. En France, aujourd’hui, 1 personne sur 4 présente une allergie respiratoire contre 1 personne sur 25 en 1968.

Cette augmentation serait liée à l’industrialisation de la société, les facteurs génétiques n’étant que faiblement impliqués dans ce trouble. En réalité, la rhinite allergique proviendrait de la transmission d’un état inflammatoire (l’état atopique) au fil des générations. De plus, le stress, la pollution atmosphérique, l’alimentation déséquilibrée, l’excès d’hygiène, l’utilisation facilitée de médicaments sont autant de facteurs qui surchargent notre organisme et affaiblissent notre système immunitaire.

2) 4 astuces pour gérer et soulager la crise

Avant de prendre les médicaments habituellement prescrits par le médecin (corticoïdes et antihistaminiques), il existe quelques astuces à mettre en place, notamment au printemps, pour gérer et soulager les crises de rhinite allergique. N’oubliez pas que le meilleur médicament c’est vous-même !

  1. Limiter au maximum les aliments allergènes

Certains aliments sont riches en histamine ou en tyramine (précurseur de l’histamine). L’histamine est un acide aminé impliqué dans la réaction allergique.

Les aliments concernés sont les fromages, le chocolat, les poissons frais et en conserve (espadon, thon…), les coquillages et crustacés, la charcuterie, le blanc d’œuf, l’alcool, la tomate, le chou, le raisin, la fraise, le thé noir, le café et les aliments à base de cacahuètes.

Réduire au maximum ces aliments évitera d’amplifier et d’entretenir la crise.

 

  1. Soulager ses yeux

Le pollen est très irritant pour les yeux. Les hydrolats de camomille, de plantain et de bleuet ont des propriétés anti-inflammatoires, anti-allergiques et calmantes. Appliquer des compresses d’hydrolat matin et soir sur les yeux permettra de les soulager.

 

 

  1. Limiter au maximum le contact avec le pollen

Les conseils pratiques suivants permettent de limiter le contact avec les allergènes printaniers :

  • Se changer en arrivant chez soi,
  • Se laver les cheveux avant de se coucher,
  • Ne pas faire sécher son linge à l’extérieur,
  • Aérer son domicile sauf les jours de grand vent,
  • Porter des lunettes de soleil à l’extérieur.

 

  1. Limiter le stress

Le stress est pro inflammatoire. Il est important de s’aménager régulièrement des temps de repos et de détente. Les techniques « respiratoires » (méditation, yoga …) sont des outils très puissants de gestion du stress à utiliser au quotidien.

 

3) 4 pistes pour se libérer définitivement de la rhinite allergique

 

  1. Mangez sainement

Une alimentation saine, équilibrée et riche en nutriments permet de faire le plein de vitalité et renforce l’organisme.

Les conseils suivants permettent d’avoir une bonne hygiène alimentaire :

  • Manger beaucoup de fruits et de légumes frais et de saison, crus ou cuits à la vapeur ou à l’étouffée ;
  • Consommer des huiles vierges, biologiques, de première pression à froid (cameline, colza, lin) et des poissons gras riches en Oméga 3 anti-inflammatoires ;
  • Ajouter des condiments (ail, oignon) ;
  • Préférer les aliments bruts, peu transformés, issus de l’agriculture biologique.

 

 

  1. Renforcez votre barrière intestinale

Une barrière intestinale affaiblie laisse passer des déchets qui encombrent l’organisme et entretiennent le terrain allergique.

Pour aider à prévenir les allergies, il faut prendre soin de ses intestins. En plus d’une alimentation équilibrée et riche en fibres, on peut :

  • Limiter au maximum le sucre, le sel, le gras saturé qui perturbent la flore intestinale ;
  • Réduire les produits laitiers qui irritent la muqueuse intestinale. Ils sont souvent à l’origine de troubles immunitaires chroniques. De plus, ils favorisent la production de mucus qui congestionne les poumons et les sinus ;
  • Faire des cures de probiotiques pendant 1 à 3 mois renforce la barrière intestinale, augmente l’immunité et prévient l’apparition du terrain allergique.

 

  1. Apprenez à gérer votre stress

Le stress est un véritable fléau dans notre société. Il entraîne la production de cortisol dans notre corps. Cette hormone du stress crée un état inflammatoire, ce qui sollicite grandement le système immunitaire et favorise le développement d’un terrain allergique. Apprendre à gérer le stress au quotidien sera d’une aide précieuse pour prévenir la survenue de rhinite allergique. De nombreuses techniques peuvent être utilisées : le yoga, la sophrologie, la méditation, les exercices de respiration, la pleine conscience, etc…

 

  1. Bougez !

L’exercice physique régulier permet une bonne oxygénation du sang et facilite l’élimination des déchets des liquides du corps.

Il est important de rester actif au quotidien pour maintenir ses liquides en mouvement :

  • Faites des pauses régulières lors d’une station assise prolongée en vous levant, en bougeant, en marchant, en vous étirant.
  • Pratiquez une activité physique plus intense plusieurs fois par semaine : vélo, footing, danse, natation, yoga… La clef est de choisir une activité qui vous plaît pour la pratiquer sur la durée.

 

 

4) Conclusion

L’arrivée du printemps, réjouissante pour beaucoup, marque le début d’une période riche en problèmes de santé pour certains. La rhinite allergique peut vraiment gâcher la vie. La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas une fatalité. En appliquant ces conseils sur le long terme, vous renforcerez votre organisme et votre système immunitaire. Cette nouvelle hygiène de vie, en plus de vous libérer des désagréments de la rhinite allergique aura de nombreux impacts positifs sur votre santé, donc sur votre vie.